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 >>___ "Sometimes You Can't Make It On Your Own" (PV)

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MessageSujet: >>___ "Sometimes You Can't Make It On Your Own" (PV)   >>___ "Sometimes You Can't Make It On Your Own"  (PV) EmptyVen 14 Nov - 13:02

Yesterday, all my troubles seemed so far away

>>___ "Sometimes You Can't Make It On Your Own"  (PV) Welcometomycircusbysatukw4 >>___ "Sometimes You Can't Make It On Your Own"  (PV) Welcometomycircusbysatugo5 >>___ "Sometimes You Can't Make It On Your Own"  (PV) Welcometomycircusbysatuzh0

Life Is A Losing Game ...


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Cela devait arriver . Il avait sentit le regard brûlant de l’homme qui le logeait , à chaque fois qu’il passait la porte pour se rendre à son travail ou bien si il sortait simplement pour se changer les idées . Ce regard qui ne trompait pas , et qui ne laissait pas une seule seconde d’hésitation sur les projets du propriétaires de l’appartement . Sean avait beaucoup de retard dans ses comptes , et il avait plusieurs mois de retard dans le loyer à payer . Les raisons ? En premier lieu , il avait affaire à un loyer plutôt élevé pour le misérable étudiant qu’il était , et même si il avait le chauffage , l’eau et l’éléctricité compris , le tout revenait quand même fort chère . A vrai dire , il s’est bien gardé de le dire au responsable de l’immeuble , sous peine d’écourter encore un peu plus son séjour dans cet immeuble . La seconde raison ? Si le loyer était cher , la somme d’argent que Sean gagnait n’était pas beaucoup mieux . Certes , il était prix comme boursier dans son académie de Photographie , mais cela ne suffisait pas . En dehors de cela , il devait se payer tout son matériel , se nourrir , se loger , et également , si il le pouvait , entretenir ses petites passions . La musique était un milieu qui n’était pas donné à tout le monde , mais il faisait de son mieux pour ne pas le lâcher . La musique palliait ce que la photographie n’arrivait pas à lui apporter . Jusque là , il s’était plutôt bien débrouillé , jonglant habillement entre ses dépenses , se privant de tout et de rien . A vrai dire , dans son cas , on pouvait même rayer la partie « se nourrir » . Etant anorexique , cette partie n’était qu très rarement exploité , et il ne mangeait qu’en cas d’ultime besoin . Et de toute façon , tout ce qu’il mangeait retournait directement d’ou il venait . Cela se voyait peu , mais il était malade , souffrant . Lui-même avait du mal à le voir , puisqu’il ne se considérait absolument pas comme une personne souffrante .

Et puis un jour , la lettre était tombée . Comme ça , d’un coup . Il n’était « plus apte à pouvoir occuper les lieux » . C’est tout ? Il s’était déjà préparé à recevoir cette lettre , même si il ne savait pas exactement ou, ni exactement quand . Maintenant , c’était fini . Il n’avait plus de chez lui . Il repliait donc , mélancoliquement , ses maigres affaires , se saisissant de sa basse qu’il mis d’un coup d’épaule sur son dos , avant de saisir son sac . Une allure un peu vagabonde pour un jeune homme qui allait en être un cette nuit . Une silhouette fines , vacillante , portant tout ses sacs … Sean William Keith n’était plus chez lui , et il avait beau connaître la ville de Tokyo par cœur , elle ne lui avait jamais parut autant étrangère . Ce soir , il ne reconnaissait plus rien , plus personne . Juste une défaite un peu difficile face à un adversaire sans nom . La déception , il ne pouvait ni la voir , ni la toucher , et pourtant , il la sentait . Il n’eu pas le choix , et poussant ses sacs sous un banc , il dormis à la belle étoile , s’enroulant sous une montagne de pull . Malgré sa position allongée , sa montagne de couverture , et la fatigue du jour , il ne ferma pas l’œil de la nuit . Comment fermer l’œil , en sachant que sa vie allait encore empirer ? Le lendemain , il ne se rendit même pas à son travail . Son visage était encore plus pâle et fantomatique que d’habitude , et il était creusé par une fatigue intense . Chaque muscle de son visage était tiré , offrant un visage calme , pâle , fantomatique . Un peu effrayant en quelques sorte . Mais il ne devait pas traîner . Il devait se reprendre en main , et rapidement , sous peine de devoir retourner dans son pays . C’est donc sans tarder qu’il se rendit à l’ANPE , et qu’il tenta brièvement d’expliquer la situation , en se gardant bien de faire remarquer à la personne qui s’occupait de lui qu’il n’était pas d’ici , et qu’il n’avait aucune famille proche pour l’héberger .

« Un appartement qui remplis les conditions que vous nous avez mentionné … »

Il se retint de tomber de sa chaise . Trois jours . Trois jours qu’il se rendait ici tout les jours , dans l’espoir de dormir cette nuit sous un toit , et non pas sur un banc quelconque . Trois jours , et il trouvait déjà que c’était trop long . La fatigue n’avait pas disparut de son visage , et une légère toux était venue s’ajouter à son allure fantômatique . A vrai dire , maintenant , il avait vraiment l’allure type d’un vagabond . Pourtant , n’était-il pas un des photographe les plus doués de cette ville ? Et qui plus est un bassiste de talent ? Non , il ne devait pas renoncer ? Pas maintenant ! Il s’était tout de suite redressé de son siège , posant ses mains sur ses coudes , s’appliquant le mieux possible pour comprendre ce que ma dame en face de lui disait . Elle lui avait trouvé un appartement , au loyer raisonnable et plutôt bien situé . La seule chose qui allait différer d’avec son ancien appartement , c’est sans doute le fait qu’il allait avoir ce qu’on appelle une « co-location » . Vivre en société , chose encore inconnue pour cet énergumène d’Amérique , et donc , puisqu’il ne connaît en aucun cas la co-location , ses avantages et ses défauts , il signa tout de suite le papier , sans se poser plus de question . Il lu quand même le papier avec soin , pour tomber enfin sur ce qu’il cherchait du regard depuis un moment . Cohabiter , d’accord . Mais avec qui ? Il tombe enfin sur le nom de cette personne . « Hikari Nakayoku ». C’était plutôt joli . Il fit un effort dans sa tête , pour se rappeler comment le prononcer . Les premières fois furent catastrophique . C’était plutôt compréhensible . Dans son pays , personne ne s’appelait comme ça . Il buttait toujours sur le « r » du prénom , et à la cinquantième tentative , il laissa tomber .

Un rendez-vous avait déjà été fixer , et Sean devait entrer en cohabitation avec cette mystérieuse jeune femme aujourd’hui . Bref , il avait pris tout ses affaires avec lui , créa un remake du débarquement dans le hall de l’immeuble , et attendit , planté comme un poireau dans son jardin qu’on vienne le chercher . A vrai dire , il redoutait cet entretient , mais il n’avait pas trop le choix . Maintenant , c’est sa nouvelle vie qui allait commencer .
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MessageSujet: Re: >>___ "Sometimes You Can't Make It On Your Own" (PV)   >>___ "Sometimes You Can't Make It On Your Own"  (PV) EmptyVen 14 Nov - 18:10

Nuit noire, le ciel de Tokyo, composé d'étoiles artificielles, avait quelque chose de majestueux et élégant, bien que le rouge ou le vert clignotant d'un avion était fort peu poétique.Chère capitale, combien de rêves ce soir seront tournés vers la gloire ? Combien de ces songes ne resteront que des illusions après lesquelles coureront toute leur vie des centaines d'êtres humains qui s'étaient consacrés à leur passion ? Combien seraient morts après tant d'efforts vains ? La compétition était rude lorsque l'on était un rêveur, même si l'on disait que l'imagination se faisait rare, elle ne l'était absolument pas : L'imagination était assassinée.Assassinée dès le plus jeune âge par les parents qui vous mettent dans la tête qu'il faut apprendre par coeur sa leçon pour réussir dans la vie, par les professeurs qui vous infligent un chiffre parfaitement rond lorsque vous faites preuve de créativité et que vous vous démarquez des autres, et vous, vous ne pouvez que penser " Un simple rond ? Quel manque d'originalité... "...tout du moins si votre personnalité a survécu encore à ces assauts que la loi devrait sévèrement punir...simple prétexte disant " La créativité ne paie pas, devient plutôt vétérinaire, même si tu n'aimes pas ça ou que tu as une peur phobique du sang "

Nuit blanche, le marchand de sable de Tokyo n'était pas passé par l'appartement maudit, non pas un simple treize, mais le nombre du diable, le six-cent-soixante-six.La superstition était-elle la raison pour laquelle un tel appartement avait un loyer moins élevé que ce qu'il ne devrait et qu'il n'avait pas encore été acheté ? Peu importait, l'habitante actuelle aimait ce monde qu'elle ne connaissait pas, monde avait au moins le mérite d'être réel dans son imagination.Dehors, il faisait assez froid, son souffle sur le mur vitré du salon suffit à le recouvrir d'une couche de buée qui disparut aussitôt, finalement, l'occupante quitta cet endroit d'où elle voyait une bonne partie de la ville pour aller travailler, espérant peut-être tomber de sommeil plus facilement de la sorte.Ecartant les rideaux de voiles blancs, elle prit grand soin de les rejoindre parfaitement après être passée.Rejoignant sa chambre, elle prit le temps d'écrire quelques textes, avant d'en sortir un qu'elle relu rapidement, avant de ranger le tout et de jeter un regard distrait vers l'heure qu'indiquait l'horloge.Elle n'avait toujours pas sommeil, était-ce à cause d'une certaine excitation ?

Nuit de matinée, la jeune fille avait apparement décidé qu'elle ne dormirait finalement pas de toute la nuit.Ouvrant son journal, elle y écrit quelques phrases, les indiquant à la journée suivant le jeudi treize novembre, aujourd'hui, elle n'avait pas cours et elle n'avait pas à travailler chez Gaia de la journée car elle devait être présente ce week-end pour le concert d'un jeune groupe, pour l'accompagner au piano, quand c'était ainsi, elle pouvait récupérer un jour de congé, système qui l'avantageait, car la journée promettait d'être longue...ou tout du moins, particulière.Oui, c'était aujourd'hui qu'Hikari Nakayoku, petite Gothic Lolita habitant la grande ville de Tokyo, recevait un invité permanent, dit plus exactement dans un langage plus...courant " colocataire ".Pour cette grande occasion qui marquait un grand tournant dans la vie en ligne droite d'Hikari, elle souhaitait que tout soit parfait.C'est ainsi qu'à trois heures du matin, elle commença à nettoyer l'appartement de fond en comble, insistant, pour une fois, sur la chambre inutilisée qui était réservée à un américain, d'après la lettre qu'elle avait reçue, lettre écrite à la hâte par l'agence immobilière confirmant que cette personne devait avoir absolument besoin d'un toit." Sean Keith ", un garçon, le nom était rapidement mentionné, pas la moindre photo, alors elle espérait que dans le hall, il n'y ait pas justement un débarquement d'anglophones américains...quoi qu'elle ne remarquait pas les différences entre américain et anglais.

L'appartement fut donc balayé, l'aspirateur passa par précaution, puis tout fut lavé à l'eau, chaque pièce sentant une légère odeur de pêche, son fruit préféré.Elle enleva tout les bibelots posés sur les meubles, astiquant avec de la cire la boiserie, nettoyant ce qui n'en était pas, maintenant le parfum de l'appartement était un mélange de pêche et de miel, je souhaite vous rassurer tout de suite : elle n'a jamais mélangé les deux dans un dessert.Les bibelots furent astiqués un par un, les draps de lits et voiles passés à la machine à laver, et réinstalla le tout, admirant son espace vital n'ayant jamais été aussi propre.Lorsque la journée fut débutée, elle alla acheter des montages floreux, elle en déposa sur la table basse du salon, sur les tables de nuit des deux chambres ainsi que sur le plan de travail de la cuisine, elle remplit une coupole avec des fruits, l'installant au centre de la table sur la nappe jaune clair brodée et entreprit de faire un gâteau, au cas-où il ne l'aurait pas aimé, elle prépara un tiramisù et avait encore de la glace au cas-où dans le congélateur planqué dans le débarras.Ayant sali le plan de travail, elle nettoya à nouveau l'ensemble deux fois, histoire d'être sûre.Plus maniaque qu'elle, ça n'existait pas.

Elle s'occupa de ses instruments, avant de finalement aller jouer un peu de violoncelle dans le salon, pièce également insonorisée puisque c'était là que se trouvait le grand piano, ainsi, la jeune violoncelliste parvint à se calmer, sentant son stress disparaître et son calme la regagner.Voyant l'heure, elle alla s'habiller, enfilant une robe jaune clair sans, pour une fois, mettre un de ses petits chapeaux, maquillant rapidement le contour de ses yeux, elle commença à descendre les escaliers, de plus en plus lentement.A chaque marche, elle avait l'impression que ça risquait de mal se passer, à chaque marche, elle remettait en question ses actes, si bien que lorsqu'elle franchit la dernière, elle s'arrêta.Regardant le hall d'un air terrorisé en priant qu'il ne soit pas là, jouant d'un air nerveux avec son collier comme si ça allait arranger les choses.Nakayoku Hikari vit finalement que la personne concernée n'était pas encore arrivée, elle alla s'asseoir dans un fauteuil, buvant un chocolat chaud acheté au distributeur de café, objet ayant toujours égayé sa curiosité : Après tout, pourquoi un distributeur de café sert du chocolat chaud ?

Elle avait fini son gobelet quand un non-japonais entra dans la pièce, se levant, elle se dirigea vers la poubelle pour le jeter avant de s'approcher, lentement, sans donner trop l'impression qu'elle venait pour l'accueillir.Il avait des cheveux courts et foncés, mais les traits de son visage ne pouvait pas tromper : il n'était pas d'ici, en quelques secondes seulement, elle l'avait vu, lui et ses yeux bleus.Il n'avait pas l'air d'aller bien, ce qui sembla déclencher dans les yeux presque noirs d'Hikari une certaine détermination, l'inquiètude qui se lisait sur son visage dissipées par ce besoin qu'elle avait d'aider son prochain...tant pis si il n'était pas le colocataire en question, il dormirait dans un appartement convenable qu'il le veuille ou non...car oui...parfois Hikari devenait violente tellement elle voulait aider.Arrivant finalement à côté de lui, elle le regarda, joignant ses mains derrière son dos, l'air d'une vraie poupée, avant de lui parler, buttant évidemment sur son prénom...puisqu'elle ne savait pas que ça se disait " Shen " et pas " Siin " comme si Sean était composé du mot Sea auquel on aurait simplement rajouté un N.

- O...Ohayo... Sean Keith ?

Il tourna la tête vers elle, réagissant au quart de tour, Hikari comprit que c'était lui puisqu'il s'était reconnu - quoi qu'il aurait pu juste se demander ce qu'elle avait à lui parler d'un inconnu, mais elle s'en fichait - elle voyait sa masse d'affaire, visiblement, il avait été contraint d'embarquer tout en une fois.Sans poser la question, la jeune violoncelliste attrappa deux gros sacs bien trop lourds pour elle - ça se voyait dans sa démarche ça - ce dont qu'elle niait à voix haute dans des répétitions rapides comme pour se persuader de " Ce n'est pas lourd, ce n'est pas lourd, non non, ce n'est pas lourd du tout ", tellement rapide qu'à la fin, ça devenait absolument incompréhensible.Arrivée dans l'ascenseur, elle appuya sur le bouton pour monter à l'étage où se trouvait l'appartement, refusant catégoriquement de rendre les valises...un peu comme un chien aurait défendu son os.

- Je me nomme Hikari Nakayoku, mais vous devez déjà le savoir Sean-kun.L'appartement est le numéro six-cent-soixante-six, vous n'êtes pas superstitieux j'espère ?

Energique comme à son habitude avec un grand sourire au visage, Hikari accueillait son colocataire comme elle le faisait toujours avec tout le monde, avec sa gentillesse presque maladive.Quand l'ascenseur arriva à l'étage, elle ouvrit l'appartement, et se planta royalement en essayant d'enlever ses chaussures tout en tenant les sacs, est-ce qu'elle était morte à cause du choc ? En tout cas, elle était assez assomée, elle se releva bien vite, jetant un regard méchant aux sacs avant de retirer la deuxième chaussure.Le hall était bizarre...avec les dessins qu'elle avait fait sur les murs par moment légèrement glauques sur les bords...sauf le plus grand qui ressemblait réellement à Alice version japonaise.

- Sean-kun, enlevez vos chaussures s'il vous plaît.
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MessageSujet: Re: >>___ "Sometimes You Can't Make It On Your Own" (PV)   >>___ "Sometimes You Can't Make It On Your Own"  (PV) EmptyVen 14 Nov - 22:20

Voilà quelques minutes qu’il était là , et il ne cessait de s’agiter , de tourner rond , et de dramatiser pour un rien . C’était vraiment très étrange pour lui , car état d’une nature calme , il ne lui arrivait pas souvent d’être nerveux ou stressé . Encore une grande nouveauté dans la vie de ce garçon ordinaire , pas si ordinaire en fin de compte . Dans sa tête , tout un petit jeu s’était développé . « Viendra , viendra pas ? » . Question qui tournait dans sa tête depuis dix bonnes minutes , et qui n’avait cessé de le poursuivre toute la nuit . Et si , tout compte fait il ne retrouvait jamais d’appartement . Le fait de n’apercevoir aucun signe de vie dans ce hall , et de ne voir personne venir dans sa direction ou prononçant son nom , fit grimper la pression d’un cran . Il s’était pourtant bien battu pour avoir cet appartement . Il avait même fait un immense effort pour paraître plus ou moins présentable devant sa nouvelle locataire . Il passa rapidement une main dans ses cheveux , les ébouriffant légèrement , mais montrant également qu’il commençait à s’impatienter . La sangle en cuir de sa basse commençait à peser vraiment sur son épaule pointue et osseuse , et le poids des deux autres sacs n’arrangeait en rien la situation .

Soudain , un bruit retentit derrière lui . Un bruit léger , étouffé , qu’il n’aurait certainement pas remarqué si le hall était bondé . Etait-ce enfin pour lui qu’on venait , ou bien était-ce le fruit de son imagination débordante ? Une solution pour en avoir le cœur net : se retourner , et constater si il s’agit bien de cette locataire qui lui sauve la vie , ou bien si il s’agit , au contraire , d’un parfait inconnu qu’il saluera juste d’un bref mouvement de la tête . Il lâcha le sac de sa main gauche , constatant la marque rougie de la sangle de son sac sur sa main dû à un poids assez lourds et dû également à un frottement régulier . Pas besoin de savoir si il aurait la même à l’autre main . La sensation de brûlement qu’il ressentait dans son autre main indiquait qu’encore une fois , il avait mal calculé son coup . IL déposa donc son deuxième sac , et frotta doucement ses mains un instant , le temps que la sensation de brûlure passe . En revanche , pas question de laisser au sol sa basse . C’était le meilleur moyen de l’abîmer , et ça , il n’en était absolument pas question . Il pivota donc , se tournant vers l’origine de ce bruit , s’étonnant lui-même de ne pas avoir remarqué plus tôt que quelqu’un se trouvait dans le hall . Peut-être était-il trop anxieux que pour remarquer quoi que ce soit , même si il s’agit d’une mongolfière rose fluo à poix vert en forme d’orchidée d’ou l’on jette des canards en sucre fourrés à la noix de coco .

Etait-ce une bonne idée de se tourner ? C’était une question qu’il se posait . Parce qu’en se retournant , à l’instant , il tomba sur un spectacle assez étrange . Il se demanda même un instant si ce n’était pas lui qui délirait , ou bien si il n’était pas tout simplement tombé sur la tête . On lui avait souvent raconté , dans sa petite enfance , l’histoire d’Alice aux Pays des Merveilles , mais qui se serait douté qu’il la rencontrerait un jour , sans passer par la case Disney ? La jeune fille qui avançait vers lui avait un visage , une apparence , et un style tout à fait … Original ? Il aurait bien voulut utiliser ce mot , mais même le look de cette jeune femme dépassait l’original . Elle ressemblait comme deux goutte d’eau à une poupée de porcelaine , avec un visages fin et délicat , une taille assez grande pour une japonaise et … Son regard s’attarda un moment sur les mains de la jeune femme . Elles étaient blanches , immaculées avec de long doigts fins . Elle avait des doigts qui semblaient conçut pour jouer de la musique . Du piano , peut-être , ou qui sait , de la guitare ? Après tout , cela ne le regardait pas vraiment . Bref , quoi qu’il en soit , elle semblait avancer vers lui avec insistance . Comme si elle voulait lui dire quelques chose . Comme si … C’était donc peut-être elle ?

Il grimaça légèrement quand elle le salua . Non pas à cause d’une quelconque voix désagréable ou autre . Non . Il eu juste beaucoup de mal à reconnaître son prénom tellement le son lui était différent de celui entendu jusqu’à présent . Il rectifia , à demi-voix , en accentuant bien le « Chean » pour qu’elle puisse bien comprendre qu’il devait se prononcer de cette façon là . Après tout , il ne pouvait pas lui en vouloir . Lui-même avait eu beaucoup de mal avec les prénoms japonais au début , donc c’était tout à fait injuste de sa part de s’en prendre aux autres , surtout pour ce genre de chose . Il hocha doucement la tête , pour confirmer qu’il était bel et bien le Sean dont on parlait . Ainsi donc , cette Alice Aux Pays des Merveilles allait être sa locataire . Et bien … Ca promettait d’être divertissant . Sa tenue étrange attira son attention quelques instant . Il n’en avait jamais vu de pareil , même dans les magasins . Peut-être était-elle une de ces fameuses étudiantes en stylisme . Ces filles qui créent , cousent et portent leurs propres tenues . Quoi qu’il en soit , il avait déjà sa première impression : elle était assez étrange , mais elle avait l’air vraiment sympathique . Peut-être même un peu trop . Mais il n’allait pas faire d’histoire . Cette fille était , après tout , celle qui l’avait tiré d’une situation plutôt embarrassante , et rien que pour cela , il lui était reconnaissant .

Et en plus d’avoir l‘air trop gentille , elle était également trop serviable . Comment ne pas trouver qu’elle est trop serviable alors qu’elle s’empare , devant lui , de ses deux lourds sac , affirmant avec un large sourire qu’ils ne sont pas lourds . De quoi faire penser tout le contraire à Sean , qui se contenta d’un silence plutôt … Plutôt . Bref , il luivit sa colocataire , se contentant de répondre par de brève syllabe toute les questions qu’elle lui posait . Encore quelques chose qui allait être divertissant . Il avait une conversation plutôt étrange , le tout couronné d’un accent anglais , et elle , elle était une petite pipelette japonaise . De quoi amuser un coup la galerie . Il monta donc les escaliers , mémorisant au passage le chemin au cas ou il voudrait redescendre , ou pour une prochaine fois tout simplement , et ils arrivèrent enfin devant la porte de l’appartement . En lettre d’or , sur la porte , le chiffre satanique tant craint . Un bon sujet de photographie pour Sean . Si Lucas était là , c’est clair qu’il aurait eu tout un tas d’idées glauques et originales pour redécorer l’appartement en version Halloween , mais pour toute l’année . Il lui écrirait peut-être ça dans une de ses prochaine lettre . Après tout , le caractère du jeune médecin n’avait-il pas déteint sur le jeune photographe ? De quoi se payer encore des rires et de l’amusement dans des lettres … Oui , c’est décidé , il allait lui écrire .

L’ouverture de l’appartement , et puis … Et puis , ce fut l’aveuglement total . Sean du même plisser des yeux tellement tout ce q’il voyait était brillant et éclatant de propreté .C’était vraiment … Vraiment propre . Donc , en pus d’être chez une originale , il était donc chez une adepte du Cillit Bang en toute circonstance . Amen , ça allait être encore plus amusant . Bref , il regarda un instant autours de lui , se frotta le nez en sentant le parfum de pêche qui émanait de l’endroit , et pris une grande inspiration . Après tout , cet endroit allait être chez lui , non ? Bref , il allait entrer , quand il fut stoppé par la voix d’Hikari . Il devait enlever … Ses chaussures ? Son regard glissa en direction de ses converses un peu destroyé , mais toujours aussi classe . Elle avait peur qu’il salisse ? Ah non . Il manqua de se frapper le front . C’est vrai , il avait complètement oublié qu’au Japon , il était d’usage d’enlever ses chaussure avant d’entrer . Il bafouilla quelques mots incompréhensible , avant de s’attaquer au lacet de ses converses . Bref , il enleva donc ses chaussures , et il entra dans l’appartement . Mais cette fois-ci , il s’empara de ses sacs , souriant gentiment à Hikari , pour qu’elle ne se fasse pas de soucis . Ca n’allait pas le tuer . Enfin , pas complètement , allons nous dire .

Il fut heureux de constater que son regard n’était pas horrifier par la maigreur de son visage et encore plus heureux qu’elle ne le discrimine pas parce qu’il n’était pas d’ici . Comme elle était japonaise , il allait faire un énorme effort . Il s’avença un peu dans l’appartement , et déposant un instant ses sacs , il s’inclina dans sa direction . Après tout , il ne l’avait pas encore remercié . Pas besoin qu’elle sache qu’il avait jeuné depuis trois jours , et que pendant ces trois jours , il avait dormis à la belle étoile dans les rues de Tokyo .

- « Je vous remercie , Hikari-san , car vous m’avez tirés d’un enfer sans nom ou je passais des heures dont la noirceur concurrence sans peine les nuit les plus sombres de cette ville . Je vous serais infiniment reconnaissant , et si jamais je puis faire quelques chose de ma toute petite personne pour vous être utile , n’hésitez pas . Après tout , nous allons vivre en cohabitation , et je ne puis me reposer sur vous sous prétexte que nous sommes chez vous . Je vais donc faire de mon mieux pour Il s’interrompit en toussant légèrement , avant de reprendre pour vous être utile ."

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MessageSujet: Re: >>___ "Sometimes You Can't Make It On Your Own" (PV)   >>___ "Sometimes You Can't Make It On Your Own"  (PV) EmptySam 15 Nov - 14:21

Hikari, beaucoup trop pressée ? Peut-être, à vrai dire, elle venait de s'en rendre compte elle-même.Cela ne faisait moins d'une dizaine de minutes qu'elle avait rencontré Sean, et elle l'avait déjà conduit jusqu'à l'appartement...enfin...conduire...traîner de force serait certainement bien plus approprié à la situation.Il ne parlait pas énormément, ce qui fit penser à la jeune fille qu'il y avait de fortes probabilités qu'elle y soit allée trop vite, et que par conséquent, elle l'ait mis mal à l'aise, elle l'avait vu grimacer lorsqu'elle avait commis une erreur de prononciation dans son prénom et il lui avait fait remarquer aussitôt...et si il la détestait maintenant ? Oui, il la détestait, voilà ! En ce moins de dizaine de minutes, la violoncelliste était parvenue à être détestée de son colocataire malgré tout les efforts qu'elle avait fait pour que tout soit parfait.Pourquoi le mauvais sort s'acharnait-il sur elle ? Pourquoi était-il obligatoire qu'on la haïsse ou que l'on ne l'aime pas ? Qu'avait-elle fait au Seigneur pour mériter un tel châtiment ? En l'espace d'une seconde, elle se posa plus de questions que certaines personnes sur toute une vie et aurait très bien pu tomber dans une phase de dépression où elle aurait carburé au chocolat au lait et à la bière sans alcool, comme quoi, même des filles comme Hikari pouvaient finir droguées et saoules...même si avec ce que je viens de citer, le défi risquait d'être très très dur...allez-y pour terminer shooté avec du chocolat ou saoule avec une boisson non-alcoolisé.

Pipelette ? Non, elle n'en était pas une, la Gothic Lolita aux yeux presque noirs parlaient juste énormément lorsqu'elle est tendue, sans doute pensait-elle que le fait d'éjecter le plus de mots possible ou ce qu'elle pensait de stupide lui permettrait de se calmer ? En tout cas, elle paraîssait le croire...ou alors elle ne s'en rendait même pas compte, ce qui était plus probable.Elle n'était pas cruche, elle essayait juste d'être parfaite, cela ne se voyait-il pas ? Ne se rendant pas compte que ce qui était parfait devenait tout ce qu'il y avait de plus insupportable et pleins de défauts aux yeux des gens, Hikari voulait s'améliorer encore en devenant plus serviable, plus ouverte aux autres, mais comment être ouverte lorsque son interlocuteur ne parle pas ? C'était un problème qu'elle résolvait en essayant d'amener une discussion...qui ne venait pas, malheureusement pour elle et ses tentatives vaines qui, l'air de rien, lui donnaient des remords, remords qui lui nouaient l'estomac et qui devaient le faire ressembler aux poils d'un chat angora qui n'ont plus été démélés ou brossés depuis un an...Une véritable horreur sans nom si on l'imaginait de cette façon-là, sans nom parce que trop horrible...Enfin, elle devait trouver un moyen, non pas de se dire que ce n'est pas elle la responsable parce qu'elle ne s'en serait jamais rendue compte, mais un moyen d'essayer de lui faire dire quelque chose.

Elle fut devancée par Sean qui attrappa les sacs avant qu'elle eut terminé de se battre contre sa deuxième ballerine, non pas qu'une de ces chaussures était formellement contre le fait de quitter le pied gauche d'Hikari, mais plutôt qu'elle n'arrivait pas à trouver son équilibre.S'appuyant finalement sur le mur à un endroit où il n'y avait pas de dessin, l'artiste parvint à l'ôter, rangeant avec précaution les deux paires de chaussures, histoire qu'elles ne furent pas dans le chemin si son colocataire ou même elle aurait dû aller enlever une veste ou quelque chose du même genre...disons plutôt Sean, puisque elle, elle n'avait pas mis de veste pour aller affronter la chaleur du hall.Arrivant dans le salon, elle se fit...disons...légèrement moins bavarde, que pouvait-elle dire ? Elle n'allait pas lui demander pourquoi il avait pris toutes ses affaires d'un coup ou la raison pour laquelle il avait l'air tellement fatigué...non, elle devait trouver quelque chose qui risquait de le mettre moins mal à l'aise.Elle le regardait lorsqu'il se tourna vers elle, s'inclinant et la remerciant...imaginez-vous la réaction de la jeune violoncelliste ? Ce genre de surprise était à même de la tuer de gêne, ses joues se teintant d'un rouge léger qui donnait l'impression que la poupée de porcelaine s'était mise un peu de maquillage pour pallier sa blancheur immaculée, ses mains rattrapèrent son bracelet qu'elle recommença à tordre pour se calmer un peu, sa tête baissée ouvrant et fermant la bouche comme pour dire des mots qui ne sortaient pas, obstinés, lorsque des sons commencèrent à sortir, ils furent tout bonnement de l'ordre de l'incompréhensibilité.Et puis d'un coup, elle releva la tête, le regardant avant de s'incliner en s'excusant certainement au minimum une centaine de fois par seconde, puis finalement, lui répondit, en se trompant trois fois sur la prononciation du prénom avant de trouver la bonne, ayant visiblement décidé que ce serait bien Sean qu'elle prononcerait et pas Siin avant de continuer sa phrase.


- De...demo...iie...Sean-Kun, je n'ai absolument pas besoin d'aide, ne vous en faites pas, p...puis ce n'est...pas...pas grand chose...Ce...ce n'est pas comme...comme si j'au...aurais une liste de n...nom devant moi et que...que j'aurai dû en choisir un pour être mon...mon...colo...colocataire...

Elle était de nouveau mal à l'aise, et on l'entendait et le voyait très facilement.Elle ne reprit sa respiration que lorsqu'elle eût fini sa phrase, n'ayant même pas pensé à respirer entre deux syllabes baffouillées, résultat...disons qu'elle dût prendre une grande bouffée d'oxygène, à moitié morte à cause d'une apnée trop longue.Hikari se reprit bien vite, le fixant un moment, avant de visiblement se dire " Oh mon dieu ! Il est mort de fatigue...Il faut que je le conduise dans son lit avant qu'il ne tombe dans le salon et que le choc fasse basculer un des vases de l'armoire qui lui serait tombé sur le visage et qui l'aurait défiguré à vie déjà que pour le moment son visage n'est pas dans l'état le plus enviable et... " Bref, passons ce que pouvait bien penser l'étudiante qui se faisait encore des films digne d'une mise en scène d'apprenti-metteur en scène justement.Elle lui sourit, lui faisait signe de la suivre et ouvrit la porte de la chambre de Sean, immaculée comme le reste de l'appartement...ou plus exactement...encore plus.Il pouvait chercher au microscope un atome composant la poussière, il n'en aurait certainement pas trouvé, au pire, si elle ne perçait ni dans le dessin, ni dans la musique, ni dans la couture, elle deviendrait femme de ménage, ce n'était pas très glorieux, mais au moins, en voyant un travail aussi parfait, elle serait devenue riche en pourboire.En plus, elle avait bien pensé à aérer la pièce, à son avis, c'était un véritable bonheur de dormir là, à la limite, elle aurait préféré passer la nuit dans cette ambiance de propreté que dans sa chambre où elle aurait trouvé trois neutrons de reste de crayon sur le bureau...C'était décidé : son prochain achat serait un microscope pour être certaine de traquer la saleté dans les moindres recoins.La guerre était déclarée, et avec Hikari dans ses rangs, la propreté avait de fortes chances d'écraser ses opposants.

- Voilà votre chambre, je vous laisse vous installer.Ah oui...les deux chambres et le salon sont insonorisés...

Aurait-elle remarqué qu'il était musicien ? A vrai dire, le fait qu'il ait quelque chose de cette forme dans le dos ne mettait absolument pas la puce à l'oreille, mais non voyons ! C'était son sac de sport où il rangeait également son casse-croute ! Non, vous pensiez vraiment qu'Hikari était assez bête que pour ne pas comprendre qu'il s'agissait d'une guitare ou d'une basse ? Il était difficile pour elle d'identifier lequel des deux instruments se cachait derrière cet étui noir qui le conservait bien à l'abri de l'extérieur du monde.Elle fila vers la cuisine, histoire d'aller terminer la petite décoration du gâteau et rajouté une " Welcome " en chocolat pour bien célébrer l'occasion, et revint dans le salon avec deux assiettes, les couverts, les serviettes et le gâteau, parvenant à apporter tout en une fois sans faire de catastrophe...Evénement exceptionnel...Elle le regarda en souriant en déposant le gâteau...qui était essentiellement composé de chocolat ( parce que le chocolat...c'est bon xD ), déposant le tout sur la table basse du salon.S'armant d'un couteau prévu pour couper les patisseries et d'une pelle à tarte, celle qui aurait très certainement être en dernière année section patisserie lança d'un air joyeux à Sean ces quelques mots qui auraient peut-être pu percer l'insonorité de la pièce et parvenir aux voisins à cause d'un excès de bonne humeur non souhaité.

- Sean-kun, vous voulez du gâteau ? Je l'ai fait ce matin, il est au chocolat !

Comment cette fille à l'excès de gentillesse n'avait pas un excès de poids à force d'aimer tout ce qui est très calorique ? Bonne question à laquelle je répondrais certainement par le fait qu'elle avait la chance d'avoir un corps qui éliminait presque tout le surplus, une de ces personnes qui ont été élu par Dieu pour ne jamais être obèse.Sentant bien les mauvaises ondes être envoyées vers elle, Hikari se demanda pourquoi il ne réagissait pas à une telle invitation...quel être en parfaite santé aurait refusé de manger un de ces entrées, plats ou desserts créés par le Seigneur pour le plus grand bonheur des hommes ? Se rendait-il compte que c'était là une faveur qu'Il lui faisait ? Peut-être...n'aimait-il pas le chocolat ? Ou les gâteaux ? Il était temps de mettre le second plan en action.Prenant tout son courage, elle reprit, sans se douter une seule seconde qu'il était anorexique.

- Mais...si vous n'aimez pas le gâteau, j'ai fait du tiramisù et de la glace, je ne savais pas ce que vous aimiez, alors j'ai préféré faire plusieurs choses...pour...fêter votre arrivée...

Déposant son gâteau sur la table basse parce qu'il commençait à peser lourd l'air de rien, elle commença à se demander si il n'était pas atteint d'une allergie aux sucres ou quelque chose du genre, sauf que ça...elle n'avait rien prévu si c'était ça...non...mais quel cruel destin...ne jamais pouvoir manger de sucre ! Vous vous imaginez ! L'apocalypse, la fin du monde, elle, elle se serait certainement suicidée tout de suite, parce que vivre sans apport de sucre ce n'était absolument pas vivre ! Sur le moment, elle sentit qu'elle avait commis une grosse erreur, mais une immense, pas une petite de rien du tout, le genre qui est tout simplement...impardonnable...non...en plus d'être détestée et qu'il soit reconnaîssant, elle était impardonnable...autant s'éclipser pour une raison, quel quelle soit.Elle balaya la pièce d'un air un peu mal à l'aise, repérant son violoncelle qu'elle n'avait pas rangé...et à vrai dire dans l'ambiance claire de la pièce, un violoncelle qui faisait sa taille et de couleur rouge foncé et brillant, ce n'était absolument pas discret.Qu'est-ce qui lui était passée par la tête ! Laisser ce pauvre violoncelle dans un climat aussi hostile que celui du salon...d'accord, il était en compagnie du piano, mais ce n'était pas une raison ! Il devait se sentir tellement seule dans les tons rouges dans cette pièce ! Se levant, elle le prit délicatement et alla le ranger dans sa chambre, fermant la porte à clé d'un geste paraîssant tout ce qu'il y a de plus mécanique...presque un tic, histoire d'être certain que personne ne puisse y toucher, parce qu'il était à elle, et à personne d'autre, son trésor, trésort qu'elle ne souhaitait pas perdre.
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MessageSujet: Re: >>___ "Sometimes You Can't Make It On Your Own" (PV)   >>___ "Sometimes You Can't Make It On Your Own"  (PV) EmptyDim 16 Nov - 15:25

Toute personne ne connaissant pas Sean vous aurait immédiatement répondu , en voyant son petit discourt au belles phrases toute fleuries et au mots ou le sens était parfois assez recherché , qu’il s’agissait d’un échappé d’asile , ou encore d’un étrange personnage qui passait sa vie dans des livres poussiéreux , et qui était déconnecté du monde . Autant vous signaler que le nombre de ces personnes est assez nombreux . C’est vrai , quoi . Le jeune Américain n’était pas une super star , connue de tous . Mais ceux qui le connaissent bien vous diront que , pour le jeune homme , tenir un discourt de cette façon là , c’est un acte quotidien qui n’est absolument pas le fruit d’une quelconque folie ou autre . C’est simplement la façon de s’exprimer de Sean qui dérange certaine personne . Son père , un grand littéraire , lui parlait toujours avec des grands mots , et parfois , le jeune garçon avait beaucoup de mal à suivre . Mais maintenant , et il ne s’en rend évidemment pas compte , il parle presque exactement de la même façon que son père . Sans doute un de ses nombreux défauts qui poussa sa mère à le détester encore plus , et à lui mettre dans la têtes des tas de choses qui le meurtrissent à petits feux . Lentement …

Si Sean était habitué à parler de la même façon que Louis Seize en personne , Hikari , elle , n’était pas du tout habituée à recevoir des remerciements . Pourquoi donc ? Parce qu’il remarqua sa réaction complètement désordonnées face à la situation . Et n’importe qui aurait pu dire la même chose . Ses pommettes se colorant soudain , et accentuant encore le portraits de la petite poupée de porcelaine , ses doigts qui se serraient autours d’un bracelet , et qui trahissait bien évidemment qu’elle était extrêmement nerveuse ou stressée . Lui , entre temps , s’était relevé , et quand elle le remarqua enfin , cela ne fit qu’empirer la situation . Qu’avait-elle fait entre temps ? Il essaya de se souvenir , dans l’ordre (Ce qui est beaucoup plus difficile) des petits son émis par la jeune femme , en tentant d’y trouver un sens possible . Serait-ce une langue étrangère ou bien un mandarin inconnu ? Son visage exprimait une grande curiosité . Une langue dont il n’avait jamais entendu parler ? Vraiment très intéressant … Et puis , la situation se renversa . Il sursauta intérieurement quand elle s’inclina d’un coup dans sa direction , pour ensuite le bombarder avec des mots qu’il eu beaucoup de mal à comprendre au début tellement son débit était rapide . Après l’avoir entendu un nombres indéfini de fois , il pu enfin identifier la nature de ce qu’elle disait . Des excuses . Il secoua doucement la tête , murmurant à mi-voix un « Ce n’est rien … Ce n’est rien … » , mais qui n’arrangea nullement la situation .

Et d’un coup , l’image se renversa , en même temps que la situation . Il n’avait plus devant lui la pipelette de tantôt , mais une jeune fille à la fois embarrassée et d’une timidité maladive . Il s’en voulut soudain de ne pas l’avoir remarqué tout de suite et de l’avoir exposé à des tracas dont il n’a sans doute pas idée . D’un côté , elle ne s’en rendait peut-être pas compte , mais elle l’exposait également à des tracas en refusant son aide dans tout ce qui concernait les tâches ménagères ou autres . Son débit de parle était vraiment vraiment très rapide , et il avait beaucoup de mal à comprendre ce qu’elle disait en ce moment . D’ailleurs , elle venait de reprendre une respiration qui montrait bien qu’elle avait vidé jusqu’à la dernière parcelle d’air dans ses poumons pour lui tenir ce discourt . Il eu même peur , un court instant , qu’elle ne vire carrément au bleu par manque d’oxygène et de sang dans la tête . Encore une fois , il revenait à l’attaque avec ses notions scientifiques . C’est sans doute en ayant fouillé dans les livres de Lucas pour y trouver un surplus de savoir et de mots étranger . Le regard de la japonaise , qui fixait le sol depuis un bon moment , fini quand même par remonter , pour le fixer . Le fixer d’un air … Inquiet ? Il espérait , au plus profond de lui , qu’elle n’était pas en train de le détailler . Déjà , détailler son visage était quelques chose de douloureux pour lui . Le fait de savoir qu’il avait une miné épouvantable , mais si en plus , elle faisait glisser son regard sur son corps , elle allait être horrifiée . Et voir le visage de poupée de cette jeune fille se déformer d’horreur devant son corps mourant , c’était bien la dernière chose qu’il voulait voir .

Heureusement , il n’eu pas besoin de détourner la conversation . Elle le fit elle-même , et il fut très content de voir que le sujet s’éloignait de ce qu’il redoutait tant . Il suivit la jeune fille , qui venait de faire signe de la suivre , et quand elle lui ouvrit la porte , il ne pu que plisser des yeux une nouvelle fois . Encore une fois , la pièce semblait si propre et si immaculée , qu’il avait peur de poser ses affaires par terre , de peur de salir le sol . Elle lui fit remarquer que les pièces étaient insonorisées , et il secoua encore une fois la tête , un léger sourire apparaîssant sur ses lèvres . Au moins , il n’aurait pas d’ennuis concernant sa passion de la musique . Elle n’était donc pas passé à côté du fait qu’il avait une basse ? Et puis , avait-elle deviné qu’il s’agissait d’une basse ? Bonne question . Il entra dans la chambre , fit un rapide tour de la pièce , avant de déposer ses deux gros sac dans un coin , et d’allonger délicatement sa basse sur son lit . Voilà , c’était tout ce qu’il avait comme affaire . Un dernier regard au dehors . C’était assez étrange : le temps paraissait beaucoup plus ensoleillé dans cette maison alors qu’il était tout à fait le même qu’il y a cinq minute . Etrange . Entre temps , la petite poupée s’était éclipsée . Tellement silencieusement qu’il ne l’avait même pas remarqué . Il passa discrètement sa tête dans l’entrebaillure de la porte , et il scruta un instant autour de lui , pour voir ou elle était passée .

Il s’avança donc dans cet appartement qu’il ne connaissait pas encore bien , silencieusement , avec soin . Il avait l’impression de faire un peu tache dans le décor de la maison . Lui qui était si sombre et cette maison qui était si lumineuse . Il la trouva enfin dans une large pièce spacieuse et lumineuse . Elle était occupée à couper un gâteau , et quand elle tourna vers lui sa frimousse toute enjouée , il savait déjà qu’elle serait sa question . Si il en voulait ? Lui refuser ou la mettre encore une fois dans l’embarras serait une très mauvaise idée . IL avait déjà vu avec quelle facilitée elle pouvait perdre les pédales . Mais manger … Manger … Il était presque traumatisé par ce mot . Les pires moments de sa vie s’étaient tous passé à table , et c’est ainsi qu’il avait perdu l’appétit . Et aujourd’hui ? Aujourd’hui encore , le stress de devoir s’asseoir devant une table plânait toujours , et le fait de devoir se remplir avec de la nourriture était d’autant plus insupportable . Il s’assit sur un des canapés , regardant le gâteau , et faisant un énorme effort pour sourire . Ce n’est pas qu’il n’aimait pas le gâteau , mais il avait , et voulait une véritable phobie au fait de passer à table . Il était tellement habitué à ce que tout soit tendu . Et puis , il y avait ce problème de la nourriture . Tout ce qu’il avalait connaîssait , la plupart du temps , le chemin inverse , lui causant une grande douleur , mais le soulageant également au passage .

- Je ne vais pas en prendre beaucoup . Un tout petit morceaux , s’il vous plaît .

Si il devait se justifier , il utiliserait le bon vieux : « Je n’ai pas très faim » . Une formule magique et passe partout . Il s’assit donc sur un des sièges , refusant gentiment tout ce qu’elle avait préparé pour lui . Tant de nourriture à lui faire avaler … De quoi le mettre très mal à l’aise . Il devint un petit peu pâme , et eu un léger , très léger haut le cœur qu’il dissimula à la perfection . Soudain , une ombre dans le fond de la pièce attira son attention . Dans la clarté , une grande et massive silhouette se dessinait , une silhouette qu’il connaissait bien pour avoir fréquenter un conservatoire . Il fut tellement surpris qu’il eu un mouvement de côté , et qu’il manqua de tomber de son siège . Alors elle était musicienne aussi ? Il se trouvait donc dans la même maison qu’une musicienne ? C’était tout simplement une chose absolument merveilleux . Qui peut comprendre un musicien à la perfection , si ce n’est un autre musicien ? Le bonheur total . Il fut tellement surpris , ému , soulagé , heureux ..Que malgré lui , les mots s’échappèrent de sa bouche , mais dans sa langue natale cette fois . Complètement désarmé face à la situation , l’anglais lui vint tout simplement à l’esprit .

« - Violoncel … ? This can not be … »

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MessageSujet: Re: >>___ "Sometimes You Can't Make It On Your Own" (PV)   >>___ "Sometimes You Can't Make It On Your Own"  (PV) EmptyDim 16 Nov - 18:55

[Je dois aller dans mon bain, je peaufinerais peut-être un peu après, mais si je le fais, je te le dirais sur msn ^_^ ]

Sean était une personne étrange, elle ne le cernait pas du tout, pourquoi était-il si distant ? Comment se faisait-il qu'il semblait si fatigué ? Pourquoi il ne semblait pas heureux de voir quelque chose à manger ? Il avait besoin de reprendre des forces pourtant, et ça, elle l'avait bien vu.Voir quelqu'un d'aussi réservé...serait-elle devenue ainsi si elle n'avait pas décidé de changer pour que les autres l'acceptent ? Non...elle serait devenue bien pire...autiste ? Peut-être, les mots qu'elle prononçait lors de cette période sombres étaient rares et difficiles à comprendre, des morceaux de phrases qui dans sa tête signifiaient quelque chose, des morceaux d'elle, de ce qui était brisé à l'époque, peut-être n'était-elle toujours pas réparée...peut-être n'était-elle pas tout à fait guérie ? Sans doute pensait-elle qu'aider les gens lui permettaient de l'aider à se reconstruire, de se sentir importante, de se sentir, ne serait-ce qu'une peu, existante aux yeux des autres.Lui, l'inconnu, la considérait simplement, sans lui jeter la pierre, sans la critiquer, sans juger son apparence, ses réactions et ses habitudes de vie, lui, l'étranger, la respectait entièrement sans même la connaître, et c'était certainement pour cela que celle dont le nom signifiait lumière se sentait un peu moins obscurcie par la solitude, un peu moins souillée par la différence, un peu plus...comme les autres, mais aussi infiniment reconnaîssante.Ici, à la même table, dans ce même appartement, se regardaient deux inconnus l'un de l'autre, ayant traité la solitude différement, issu de deux mondes, à la fois si opposés et si proches, ils souffraient, sans le savoir, du même mal, sans se douter que celui ou celle qu'il regardait en était également contaminé, d'une manière différente, à la fois si près et si loin, reliés par une chose dont ils n'avaient pas conscience.Etait-ce pareil à un coup de foudre tout en n'en étant pas un ? Une entente qui n'avait pas besoin de paroles, tellement particulier, tellement irréel.Si elle en avait eu conscience, la violoncelliste aurait certainement parlé de ces choses que l'on ne peut expliquer, magie à laquelle elle croyait, simplement parce que le mystère était séduisant, séduisant comme une mélodie dont on ne veut jamais entendre la fin.

Malaise dissimulé ou simple réalité ? Sans se poser plus de questions ou s'étonner de sa maigreur, Hikari fit ce qu'il avait demandé.Lui coupant une petite part en prenant soin de bien choisir le meilleure partie du gâteau, la violoncelliste la déposa sur son assiette, enchantée que sa patisserie ne soit pas boudée.Elle s'en coupa également un morceau, réservant visiblement le reste pour en donner à sa soeur, sachant qu'il ferait des heureux : Son mari et sa fille.Elle s'empressa donc d'aller le remettre dans la cuisine, revenant s'asseoir dans le salon, dans l'un des fauteuils, s'armant de sa fourchette pour lancer l'assaut sur sa part lorsqu'elle entendit quelque chose...Sean venait de parler en anglais, elle s'arrêta, ne levant pas la tête vers lui, toute suite, elle sourit.Elle devinait les questions qui pouvaient lui passer par la tête, l'étonnement, car elle savait bien qu'elle n'était pas toujours facilement imaginable en train de jouer d'un instrument, particulièrement du violoncelle.Le nombre de personnes qui comme elle était beaucoup plus restreint que pour la guitare, le piano ou le violon.C'était sa grand-mère qui lui avait conseillé de le choisir, très jeune à l'époque, elle avait suivi ce que sa grand-mère disait, d'abord pour la rendre fière, et finalement, elle avait aimé, et la passion de celle-ci pour la musique lui fut donnée, comme si les arts au sein de la famille Nakayoru se transmettait de génération en génération, comme un trésor inestimable qu'il ne fallait pas perdre, un amour, un don, tout simplement
.

- J'ai commencé quand j'avais trois ans, ma grand-mère enseignait dans un conservatoire et elle m'a appris une bonne partie de ce que je sais.J'ai une grande préférence pour le violoncelle, un amour véritable pour les sentiments qui se dégagent des sons qu'il émet, d'une beauté mélancolique, d'une grâce rare, certe un peu morbide, mais malheureusement si méconnue.Vous vous demandez pourquoi j'ai choisi un rouge peut-être ? C'est vrai que j'aurai pu prendre plus discret...

Elle était l'une de ces filles qui survivait à l'ère rock, à l'assaut de la guitare, beaucoup s'étaient moqués d'elle à cause de ça, soi-disant parce qu'elle était comme une antiquité figée dans une époque qui n'était plus.Une Gothic Lolita jouant du classique, le faisant devenir original, mais ça, personne ne pouvait s'en douter, personne en connaissait ce style si particulier qu'était le sien, il aurait suffi qu'elle soit repérée, qu'elle fasse écouter ce qu'elle avait eu l'occasion d'enregistrer en des exemplaires uniques, mais pour ça, il fallait de la chance, elle allait devoir trouver un moyen d'un jour jouer quelque part, jouer même si le succès n'était pas là, mais simplement pour être fixé.En attendant, l'université lui suffisait.Levant la tête vers lui, la jeune fille sourit, le regardant, elle ne savait pas si il jouait de la basse ou de la guitare, ni les raisons qui faisaient qu'il en jouait, mais elle avait pour principe de parler beaucoup d'elle au début, histoire que ceux qui lui parlent soient à l'aise, voyant cette espèce de...de stress sur le visage de Sean, qu'aurait-elle pu faire d'autres ? Se taire ? Est-ce que ça aurait changé quelque chose ? Absolument pas, et ce qui ne change rien ne sert à rien, ce qu'elle ne voulait pas être car Hikari était tout sauf cela.

- Mais je joue aussi du piano et du violon, depuis un peu moins longtemps.Histoire sans doute de faire un peu plus dans le classique, quoi que, j'avais tout simplement envie de remplir mes journées vides sans doute.Vous jouez de la guitare ?

Marquant une pause, Hikari prit une bouchée de sa part de gâteau, bouchée qui fut bien vite avalée, guettant une réaction sur le visage de Sean, elle put déduire une chose : ce n'était pas cela.C'était donc l'autre option.Oui, c'était une technique qu'elle avait développée quand elle ne savait pas, les bassistes n'appréciaient guère qu'on confonde guitare et basse, mais ce n'était pas le cas.Riant un peu, la musicienne se corrigea, histoire de faire comprendre que c'était sa manière de procéder, regarder la réaction.Si jamais il y avait eu plus de bassistes que de guitaristes, elle aurait demandé si il jouait de la basse, malheureusement, c'était l'inverse.Chose qu'elle ne comprenait absolument pas.

- Vous jouez de la basse alors...je n'avais simplement pas pu voir lequel des deux c'était, mais les bassistes ont une réaction typique lorsqu'on les confond avec les guitaristes qui ne peut tromper.J'ai appris ça de mon père.Personnellement, j'aurai fait le même choix que vous, la basse donne une profondeur aux chansons, et c'est également ce qui m'a séduite dans le violoncelle.

Oui, oui, elle parlait beaucoup, était-ce quelque part pour essayer de se détendre un peu plus ? Elle ne le savait pas elle-même, ce qui prouvait que quelque part, même à ses propres yeux, l'étudiante en art ne se connaissait pas.Peut-être devrait-elle penser à passer plus de temps à réfléchir sur ce qu'elle est pour éclaircir les zones d'ombres qui restaient ? A ce niveau-là, ce n'était pas elle qui se connaîssait le mieux, c'était sa famille.Etrange n'est-ce pas ? Mais la vie est une chose étrange, car la vie est inexplicable.Jamais vous ne trouverez la raison de l'existence : il n'y en a aucune.En attendant, il faut se contenter d'être là, et de vivre, parce qu'il le faut bien, parce qu'on a cette chance, chance que d'autres n'ont pas.Hikari se concentra sur sa part, qui finalement n'exista plus, et ce, très rapidement.Elle aimait particulièrement le chocolat, c'était la chose qui lui remontait le plus vite le moral, certains ont besoin de fumer pour être en forme, elle, elle avait besoin de manger des sucreries, et c'était moins nocif pour les poumons, déjà que son quota de sport était limité...quoique...le fait de devoir porter un instrument qui faisait sa taille, c'était certainement un sport très épuisant, même si elle commençait à avoir l'habitude.

- Vous faites quelque chose ? Enfin, je veux dire, vous avez un travail ? Ou alors vous allez à l'université ? C'est pour savoir pour quand je devrais aller faire le double des clés.
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MessageSujet: Re: >>___ "Sometimes You Can't Make It On Your Own" (PV)   >>___ "Sometimes You Can't Make It On Your Own"  (PV) EmptyMer 26 Nov - 15:28

Qu’est-ce qui troublait tant Sean chez cette fille . Elle semblait tellement inquiète pour tout , qu’il était sûr que si elle adoptait en permanence ce type de caractère avec lui , il allait forcément craquer au bout d’un moment . Ce sourire permanent imprimé sur son visage , qui voulait , et qui se forçait à exprimer une joie et une plénitude . Une joie qu’elle s’imposait à elle même pour que les autres voie à quel point elle était heureuse , alors que si cela se trouvait , elle était extrêmement malheureuse . Il émis même , à un moment , l’hypothèse que le sourire qu’elle affichait en permanence n’avait rien d’un sourire issu d’une innocente joie . Un sourire faux , qu’on porte et qu’on enlève à volonté comme un masque . Sean était capable d’utiliser le fameux masque des humeurs , de le faire varier et de le modeler à volonté . Mais il n’imaginait pas un seul instant qu’on pouvait le retrouver chez différentes personnes . Et puis , il ne l’utilisait sans doute pas pour les même raisons que la jeune fille . Son masque à lui , si il le portait , c’était sans doute pour cacher les faiblesses et les douleurs qu’il avait . Douleurs qui le meurtrissant petit à petit , en silence , l’entraînant au fond d’un gouffre . Ce gouffre noir et ténébreux qu’il avait déjà connu lors de la mort de son père . Ce gouffre ou les seules choses qui règnent sont le silence , le noir et les ténèbres .

Pourtant , en tournant sa frimousse vers lui , son sourire , à la fois sincère et timide et ce petit quelques chose qui pétillait dans ses yeux … A ce moment là , un gouffre venait de s’ouvrir entre elle et lui . Jamais il ne pourrait ressentir les sensations liées à l’existences accomplies d’un être humain à la fois sincère et innocente , et jamais elle ne pourrait sentir les blessures d’une âme sombrant dans une folie sans nom . Son regard n’avait rien du siens , alors pourquoi la comparer à ce qu’elle n’était pas ? Pourquoi s’enfoncer dans la conviction qu’il pourrait y avoir quelqu’un comme lui . Quelqu’un qui souffre , quelqu’un qui se tait ? Il était idiot de penser ainsi à de telle choses . Il eu envie de s’excuser . Mais il ne le fit pas . S’excuser n’aurait fait qu’empirer les choses , et elle allait encore plus s’inquiéter et il ne souhaitait absolument pas qu’elle s’agite dans tout les sens , sous peine qu’il pête un câble , et qu’elle n’ai à supporter la bête noir qu’il tentait le mieux possible de cacher sous un amas de pull-over trop large . Ce vide qui l’emplissait et qu’il n’avait pas pu identifier encore . Personne ne devait le voir , pas même elle . Surtout pas elle . Pour être encore une fois remis à la rue ? Ou pire encore , pour qu’on l’enferme dans un de ces centre pour personne malade qu’on ose appeler des « Hôpitaux » ? Non , il ne fallait surtout pas qu’il en arrive là .

Sa main se referma en un geste convulsif sur son pull , tandis qu’il regardait la petite Hikari . Sa tenue , son apparence , ses manières … Il n’y avait pas vraiment fait attention auparavant , mais maintenant qu’il s’arrêtait trente seconde pour la regarder , il constatait qu’elle lui faisait étrangement penser à une période historique qu’il avait un jour vu mentionner dans un livre . L’époque que la France avait connu , et qu’on mentionnait dans les manuel comme étant l’époque dite « Rococo » . Cette époque ou tout n’était que léger détail et dentelle . Ou le soucis de la moindre choses importait plus que tout . Cette jeune fille dans sa petite robe de poupée ornées de plusieurs rangées de dentelles , ou son apparence reflétait tout de la poupée . Maintenant qu’il y regardait de plus près , est-ce qu’elle savait qu’elle était la représentation d’une partie d’architecture qu’il avait un jour aperçut dans un des nombreux livres d’histoire qu’il avait feuilleté , comme ça , pour passer le temps , sans penser un seul moment qu’il allait rencontrer au vingt et unième siècle , une jeune fille représentant cette partie de l’histoire dans ses vêtements , dans son habitat et dans sa manière de faire . Est-ce qu’elle s’en rendait compte ? Peut-être un jour , si il avait le temps , il lui montrerait une des gravures Rococo qu’on pouvait trouver dans quelques rares livres . Ou bien encore mieux : Il l’emmènerait à la bibliothèque , pour qu’elle voie jusqu’ou pouvait aller sa passion des livres .

Et maintenant ? Manger ou ne pas manger ? Affronter l’interdit d’une possible bouchée dans sa bouche , ou bien se laisser encore une fois ronger par le vide qui le poussait à se vider de ses entrailles à chaque fois qu’il avalait le moindre aliment ? Il tenta un sourire maladroit quand Hikari lui tendit l’assiette sur laquelle le morceaux de gâteau était soigneusement posé . Un sourire qui lui fit autant d’effet que si il était en train de faire une grimace , et qui ne devait guère être mieux . La cuillère argentée qu’il tenait tremblait légèrement dans sa main , en proie à l’hésitation de plonger , ou de ne pas plonger dans cette masse de nourriture qui l’attendait . Il finit par prendre délicatement , du bout de sa cuillère , une petite bouchée , avant de la porter à ses lèvres . Le goût oublié du chocolat vint raviver ses sens qui n’avaient plus fonctionné depuis ce jour ou il avait bannis de sa vie les aliments et la nourriture . Il avala cette bouchée qu’il avait suscité tant de réflexion et de choix . Hikari , si seulement il savait le véritable combat qu’il menait pour englourit une simple part d’un gâteau qu’elle avait préparé . Ce qui lui faisait le plus mal au cœur , c’est qu’elle avait préparer du gâteau « Pour lui » . Ces deux mots firent écho dans sa tête . Le gâteau qu’il allait rejeter était pour lui … Sa main osseuse se crispa encore un peu plus dans son pull , déformant celui-ci encore plus qu’il ne l’était déjà . Elle ne devait pas voir … Elle ne devait pas le voir …

La voix de la jeune femme le tira de l’Apocalypse qui commençait doucement à naître dans son esprit . Ce besoin qu’il avait de toujours s’imaginer le pire avant de le vivre . Sa voix à la fois fine et cristalline lui enleva de la tête toute pensée négative . Qu’elle parle . Qu’elle parle , et qu’elle soit la plus forte des deux . Que sa voix soit plus forte que ce qui le rongeait . Ce mal sans nom . Il secoua sa tête , l’air absent , avant de se concentrer sur le sujet de conversation lancé par Hikari . A vrai dire , il en était lui-même la cause , puisqu’en apercevant l’instrument de la jeune fille , il n’avait pu retenir le flot d’émotion et d’intrigue qui était né en lui . « This can not be … » . Si vous avez traduit par “ Cela ne se peut « , vous avez tout bon . Exclamation qui s’était échappée de ses lèvres , et qu’il n’avait apparemment pas pu retenir . Un instrument qu’il avait eu le loisir d’observer , mais toujours de loin . Que ce soit en se rendant au conservatoire pour assister à une représentation orchestrale quelconque , ou bien dans les couloirs de l’Académie de Musique qu’il fréquentait . Ces instruments étaient à la fois si majestueux , et pourtant il était tellement rare d’en trouver . Hikari était donc violoncelliste ? A vrai dire , il n’y avait pas plus claire comme affirmation . Bien sûr qu’elle était violoncelliste . Il aurait sans doute su le remarquer dès le moment ou elle avait préciser que les pièces de l’appartement était insonorisées . Mais à son avis , il était encore une fois , tellement à l’ouest qu’il était passé à côté de ça .

Mais quand elle continua la suite de sa phrase , il eu un nœud énorme dans son ventre . Un énorme poids . Il était comme sonné , frappé violemment par les paroles de la jeune fille , qui le laissèrent à moitié sonné . Il avala une nouvelle bouchée de gâteau , pour se faire taire , et pour ne pas qu’il laisse échapper une nouvelle exclamation . « J'ai une grande préférence pour le violoncelle, un amour véritable pour les sentiments qui se dégagent des sons qu'il émet, d'une beauté mélancolique, d'une grâce rare, certes un peu morbide, mais malheureusement si méconnue » Il fut comme touché , en lui-même . Et en même temps , une nouvelle voix fit écho dans sa tête . Celle d’un garçon . D’un jeune garçon à la voix pleine de rêves , et au rire si franc , si cristallin . « La basse … Elle me fait vivre tout les sentiments que je n’ai jamais fait passer par les mots . J’ai l’impression que je vis vraiment … Ce rythme lourd et grave qui me soutient … Oui , c’est vraiment ça ! » . Ce jour , ce garçon , il s’en souvenait . Il regarda un instant le bout de ses doigts . ce jour là , en petit garçon qu’il était à l’époque , il s’était littéralement usé , écorché les doigts sur les cordes neuves de sa basse , parfois jusqu’au sang . Mais il était heureux . Entendre les mots sortir de la bouche d’Hikari lui rappelèrent inévitablement cette époque ou il croyait que tout était possible et ou il ne vivait que de rêves et d’ambitions . Quand le cauchemar ne l’avait pas dans ses meilleurs amis . Quand il était un petit garçon comme les autres , sans histoire , sans problème , avec sa vie .

Il continua à l’écouter , se contentant simplement de hocher la tête . Il n’était pas vraiment le genre de personne à bavarder , et il préférait nettement me hochement de tête comme réponse . « Si ce que tu as à dire n’est pas plus beau que le silence , tait-toi . » . Il se répétait cette phrase , encore et encore . Comme si elle pouvait le sauver du fait de devoir prendre la parole , et de devoir parler …Elle ne lui laissait pas vraiment le choix . C’était une obligation , et il n’allait pas se défiler . Question , question , comme il les redoutait ces petites choses là . Il avala une bouchée de son gâteau , et pris la parole .

« Je suis étudiant et boursier dans une Académie ou j’apprend la photographie . Mais la musique , et plus précisément la basse , me passionne énormément . Pour ce qui est du double des clefs , ne vous en faites pas . Faites-les quand cela vous arranges le plus . »

Après tout , il n’allait dormir sur les trottoirs qu’une nuit en plus . Il eu soudain un geste convulsif . Non , non , non , pourquoi est-ce qu’il parlait avec autant de légèreté ? Il était faux , complètement faux . Trop faux même . Comment être aussi faux devant une jeune fille aussi gentille . Il ne pouvait pas . C’était trop faux . Juste trop faux . Il balbutia quelques excuses avant de se retirer . Les toilettes , il devait trouver les toilettes . Son expression était passé de la personne calme et réfléchie , à la personne angoissée et stressée . Il ouvrit la porte des toilettes à la volée , et s’agenouillant devant la cuvette , il introduit son index rapidement dans le fond de sa gorge . Peut-être même un peu trop rapidement . Sa tête heurta le bord de la cuvette , entraînant le couvercle de la toilette . Deux chocs violants d’un coup …
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