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 .Evening alone ? [Tomir]

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MessageSujet: .Evening alone ? [Tomir]   .Evening alone ? [Tomir] EmptyVen 21 Nov - 22:20

Le salon, pièce unique baignait dans l'obscurité de la nuit. Seule les lumières de la ville, les animations et quelques appartements proches, éclairaient la salle. Elle, seule devant ce spectacle, assise en tailleur sur son canapé, les yeux rivés sur sa guitare. Les yeux clos, et une douce mélodie qui fredonne dans son oreille.

Cela faisait maintenant quatre jour. Quatre longs jours qu'elle n'avait pas vu Tomâ. Et pourtant, ses pensées les ramenaient toujours à lui. Voilà qu'ils s'étaient quittés sur un accord. Animal de compagnie. Balivernes. Absurdités. Comme-ci elle en avait besoin. Ce qu'elle voulait, ce n'était pas un chien, c'était un prince. Son prince. Un regard. Le ciel était sombre. La pollution ne lui permettait même pas de voir les étoiles. Fatalité ? Non, juste naturel. Et pourtant, elle voyait cela comme-ci le monde entier en avait après elle.

Il y a de cela quatre jours, comme lui avait confié son héros, si elle voulait le revoir, elle n'avait qu'à demander son numéro à un certain Aï. Elle l'avait fait. Piètre être humain. Piètre actrice. Non, jouer la comédie face à lui était trop dur. Elle n'aurait pu s'empêcher de faire mine de rien. Et juste par diversion, il était son bouffon.

Les notes se jouaient comme un arpège. A croire que le flingue était vendu avec. Mélancolie, quand tu nous tiens... Bien que pourtant, rien n'était joué, rien n'était perdu. Peut-être juste une passade, comme l'on dit souvent. Oui, c'était cela, juste... rien. Bientôt, elle ne s'en soucierait même plus. Trop absorbée par son boulot. Oui, tout s'arrangerait.

Connaître ce garçon était quelque chose de malsain. C'était mal. Il était un Yakuza, et elle, un fidèle citoyen. Eux, ensemble ? Jamais une telle chose pourrait arriver. Ne serait-ce que pour l'honneur de sa famille. Voilà, des délires improbables histoire de se rassurer, encore et encore. Rien à faire de ces histoires d'honneur. Une vie bien vécu vaut mieux qu'une vie bien suivie.

Tourne et tourne cette phrase dans sa tête tandis que les notes continuaient de danser.
Soudain, le destin.

« I got a lot to say to you, yeah, I got a lot to say. I noticed your eyes are always glued to me... »

Stop.

Chika mit fin à cette petite improvisation et posa sa guitare. Elle saisit son téléphone et l'ouvrit. Répertoire. A, B, C,... T. Tomâ. 011-528-2486. Menu. Envoyer un E-Mail.

« Yo ! Je prends des nouvelles. T'as faim ? Parce que je t'invite à manger chez moi ^w^. C'est à l'Impasse Segeichi. Appartement 16. Chika. »

Envoyé.
Et pourtant, un Mail complètement minable. Peut-être que lui dire la vérité aurait été mieux. Quand on a autre chose en tête, il est difficile de présenter une excuse valable. Elle aurait pu pourtant tout lui dire. Avouer qu'elle avait envie de le voir. De le revoir. Encore une fois.

« T'as faim... »

Elle leva les yeux au ciel. Soupire. Puis rires.
Pathétique, voire pitoyable. Quelle genre de conneries pire que celle-là pourrait-elle encore sortir ? Non, ce n'était pas possible. Elle venait de toucher le fond. Et pourtant, elle restait là, les yeux rivés sur son portable dont elle venait juste de refermer le clapet. Attendant une réponse, un signe. Son héros ne viendrait pas la sauver. Ce n'était pas de l'aide dont elle avait besoin, c'était du temps. Elle n'avait pas besoin d'être sauvée physiquement parlant, elle avait besoin de lui.
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MessageSujet: Re: .Evening alone ? [Tomir]   .Evening alone ? [Tomir] EmptySam 22 Nov - 16:31

Assis sur un muret, son sabre à ses côtés, il observait l'entraînement de Ai et de Yuki. Ce dernier s'était fait rétamé par Chika, il y avait de cela quatre jours. Non pas qu'il les comptait hein ! Comme si il était pressé qu'elle lui donne de ses nouvelles et lui ordonne de venir chez elle ! Il observa les mouvements fluides de son second, face à ceux pleins d'une force contenue de Yuki. Il s'était amélioré, mais Tomir était curieux de voir ce que pourrait donner Chika dans un vrai combat : c'est qu'elle avait du caractère quand elle voulait, la preuve, elle était venue pour l'affronter - si l'on pouvait appeler ça comme ça - sur son territoire.

Poussant un léger soupir, il se leva pour corriger la tenue de Ai quand sa poche vibra. Un appel ? Non, la vibration ne se répercuta pas de nouveau. Un message. Qui envoyait des messages ? Personne, tous ceux à sa botte préféraient appeler pour entendre sa voix autoritaire et sécurisante.

Sortant son portable, il lut un message pour le moins surprenant d'un numéro inconnu.

« Yo ! Je prends des nouvelles. T'as faim ? Parce que je t'invite à manger chez moi ^w^. C'est à l'Impasse Segeichi. Appartement 16. Chika. »

Chika ?! Pas de quoi s'affoler! Il relut le message trois fois, et sentit Ai s'approcher, inquiet de voir son chef si tendu. Sa main crispée sur le portable avait les jointures blanches. Impasse Segeichi. Appartement 16. Chez Chika.

Il émit soudain un grand rire. Il sentit la faim mentionnée par Chika le tenailler, or il n'avait pas eu faim depuis quelques jours. Il mangeait rarement et peu. Il hésita, puis soupira et remonta se changer. Tout en escaladant les marches, il se demanda pourquoi tant de soins. Il prit une douche, passa du gel dans ses cheveux, ce qui lui donna un air plus voyou encore. Il passa une chemise blanche, un par-dessus noir trop grand, un jean moins troué que possible et ses baskets normales. Il hésita à prendre son sabre, puis décida de préparer un sac d'affaires : en tant qu'animal de compagnie, il devait aller habiter chez sa maîtresse ! Quel rôle débile...

Tout frais, il sortit, d'un pas presque dansant. Ai haussa un sourcil en oyant son chef comme préparé comme pour aller à un rendez-vous galant - sauf que l'air d'un garçon amoureux aurait été moins sombre et moins pensif. Et puis Tomir, amoureux ? Impossible.

Tomâ, un sac sur le dos contenant son contrat et des papiers pour Search, quelques vêtements et de l'argent, et son sabre à la ceinture, se sentait fort et presque puissant. Il avait... Non, il devait voir Chika. Il n'avait pas envie de la voir. Comme si quelqu'un pouvait lui être nécessaire ! Glissant sa main dans sa poche, il rédigea de l'autre un message rapide à Chika. Concis, bref et précis !

"- J'arrive. "

Il faillit l'envoyer, puis l'air mécontent de Chika apparut dans son esprit. Une si courte réponse ne la satisferait pas. Il se força à rédiger un peu plus.

"- J'arrive, je suis sur le chemin. Je n'ai pas mangé depuis des jours. Je suis affamé. J'espère que tu es bonne cuisinière, je ne voudrais pas mourir si jeune. Tomâ."


Envoyé. Quel besoin avait-il eu de dire ce genre de choses puériles ? Il grogna, tout bas. Il ne s'était pas rasé, et il avait presque vieilli de quelques années tant son visage semblait confus et plus mature. Il sortit une cigarette, eut le temps de la fumer tant qu'il était sur le chemin. Il se perdit, puis réussit à trouver l'Impasse. La nuit était bien avancée, et il leva la tête, devant l'immeuble. Les étoiles, néons ternes, semblaient moins lumineux que les lampadaires, et pourtant elles semblaient si belles... Secouant la tête, il s'approcha, profita qu'un des habitants sortait pour se faufiler et monter au pas de couse. Malgré lui - et il était loin de se l'avouer - il était content qu'elle l'ai invité. Il avait hâte de la voir. Raison purement animale, si si !

Sonnant, il remonta sur ses joues frigorifiées l'écharpe qu'il avait mise d'un geste affable et distrait. Soupirant, il respira l'odeur de son gel douche un peu sucré et doux. Espérons qu'elle ne ferait pas de remarque sur son style vestimentaire assez changeant - il s'était fait à peu près beau, fallait plus qu'elle râle tiens !
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MessageSujet: Re: .Evening alone ? [Tomir]   .Evening alone ? [Tomir] EmptySam 22 Nov - 23:39

Le téléphone de nouveau posé sur la table, impossible de dire depuis combien de temps elle attendait. Les secondes devenaient des heures. Mais pourquoi ne répondait-il pas ? Peut-être n'avait-il tout simplement envie de la voir. Ou mieux, il n'aurait pas reçu son E-Mail ? C'était une solution des plus appréciées. Mais pourtant, elle savait que ce n'était pas le cas.

Reprenant son activité, les ténèbres régnait dans la pièce. L'inspiration viendrait-elle peut-être mieux ? Mais pourtant, la seule chose qui traversait son esprit était l'image de Tomâ. Lui. Cette rencontre, puis ces retrouvailles quelque peu spéciale. Le cul entre deux chaises. Ces sentiments complètement extrémistes. Entre l'attraction et la répulsion. Il se trouvait pourtant là.

Les notes venaient d'elles-même, les allés et retour sur ma guitare, donnant un son plutôt mélancolique. Puis, fausse note. L'énervement. L'envie de balancer cet instrument au travers de la salle. Et uniquement parce qu'il ne répondait pas ! Elle était frustrée. Pourquoi ne répondait-il toujours pas ?

Soudain. Son portable vibra.
Posant toujours sa guitare avec cette fois-ci, plus d'amour, elle se jeta néanmoins à une telle rapidité sur son appareil électronique. Un nouveau message. Tomâ. Il lui avait répondu. Était-ce simplement par hasard où était-ce parce qu'il avait sentit cette frustration qu'elle émanait ? Bref. Elle lu plus attentivement le message.

« J'arrive, je suis sur le chemin. Je n'ai pas mangé depuis des jours. Je suis affamé. J'espère que tu es bonne cuisinière, je ne voudrais pas mourir si jeune. Tomâ. »

Sourire.
De l'humour, ou juste sa façon de s'exprimer ? La jeune fille sauta sur ses deux pieds, folle de joie. Lunatique. Le jour et la nuit, elle venait de passer d'un sentiment à l'autre en une fraction de seconde. Il l'a rendait complètement folle. Tous ses faits et gestes n'existaient à présent qu'en fonction de lui. Tomâ.

Plus calme, Chika réalisa qu'il lui avait dit qu'il était affamé. Mais ce qui l'a frappa plus était cette espérance. Une bonne cuisinière ? De nouveau son moral retomba. Ce n'était pas son fort; et très souvent, la jeune fille ne faisait que des choses simples. Mais bon, il était affamé, ce n'était donc sûrement pas très important si elle faisait quelque chose de banal.

Elle se dirigea vers la cuisine. Celle qui laissait une vue sur le salon. Une cuisine américaine. Qu'allait-elle faire ? Un à un, elle ouvrit ses placards. Aucune idée de repas. Pourtant elle qui était habitué à faire ses propres repas, elle ne trouvait rien à faire. Juste à cause de lui. Se voir était pourtant quelque chose de banal, non ?

Finalement elle opta pour le dernier plateau qu'elle avait acheté. Une boîte de bentôs. C'était tout fait, et c'était sûrement mieux que de s'aventurer dans un domaine si peu certain. Après tout, Tomâ venait chez elle, ce n'était pas quelque chose de quotidien. Baguettes. Boissons. Tout était prêt, il ne manquait plus que l'invité.

La sonnette retentit.
Vêtu uniquement d'un simple t-shirt bien trop grand pour elle ainsi qu'un jean moulant, elle n'avait même pas fait attention que c'était peut-être trop décontracté en présence d'une personne de sexe opposée. Tant pis, elle n'allait pas non plus se faire passer pour quelqu'un d'autre alors qu'ils avaient déjà prévu de passer quelques jours ensemble. Et oui, c'était tout de même son animal, non ?

La porte qu'elle venait d'ouvrir laissa place à un jeune homme plutôt bien habillé. Était-ce lui ? La seule chose qui permettait de le distinguer des autres était son sabre qu'il portait encore et toujours autour de sa ceinture. Mais par rapport à d'habitude, il avait une telle classe. Son cœur battait la chamade. Elle avait l'impression qu'il allait sortir de sa poitrine. Tomâ était là devant elle, et si bien vêtu. La jeune fille se dit qu'elle aurait peut-être pu faire un effort. Contrairement à lui, pour une fois, c'était elle le voyou.

« Bonsoir. Entre je t'en prie. »

Elle lâcha la porte et recula d'un pas afin qu'il puisse rentrer. La pièce était maintenant éclairée. Pouvait-on prendre cela comme le soleil ? N'était-il pas son héros après tout ? Sourire. Il était tellement charmant ainsi qu'elle ne réussissait pas à détacher ses yeux de lui. Elle rosie légèrement. Il avait une telle emprise sur elle.

« Quelle classe ! »

C'était sincère.
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MessageSujet: Re: .Evening alone ? [Tomir]   .Evening alone ? [Tomir] EmptyDim 23 Nov - 16:18

Tomir attendait devant la porte, gêné. Il lui avait pris quoi au juste de se vêtir comme ça ? Chika allait croire que c'était pour elle ! Il détourna les yeux, gêné de remarquer que c'était en effet le cas - puis rejetant cette idée. Non, non, il n'avait rien trouvé d'autre à se mettre voilà tout, et ses doigts s'étaient enduis de gel sans faire exprès... Soupirant devant la logique idiote de ses pensées, il préféra arrêter en entendant le bruit de pas. Chika ouvrit devant lui, et il faillit reculer, presque apeuré à l'idée d'entrer. Il la vit, et les vêtements qu'elle portait, pas spécialement beaux, semblèrent l'aspirer à entrer0 Ils lui allaient bien, lui donnant une allure douce et chaleureuse, décontractée.

« Bonsoir. Entre je t'en prie. »

Il entra à la suite de la jeune fille, visiblement gêné puis essaya de se reprendre, en gardant cependant ses joues roses. Chika avait le même genre de rougeur aux joues, et cela l'aida un peu à se détendre : ils semblaient aussi gênés l'un que l'autre.

« Quelle classe ! »


I
l rougit, sans le faire exprès, avant d'avoir eu le temps de se contrôler. Il sentit un tremblement le prendre, à la base de ses mains, et il les mit dans les poches de son pantalon.

"- C'est rien, j'avais plus que ça à me mettre de toute façon. Ravi que... que ça te plaise..."

Tomir toussota, toujours aussi rouge, et s'avança de quelques pas, humant l'air. Odeur de nourriture. Hum... Bentô ? Il eut un sourire. Chika ne savait pas cuisiner ? Alors que lui, il avait réussi à se confectionner des plats consommables car il avait vécu dans la rue...Il éclata soudain de rire. Il se tourna vers Chika, le regard allumé d'une lueur amusée.

"- Des bentôs hein ? Je te propose de te montrer ce que vaut Tomir le Grand en cuisine. Voulez vous être mon assistante, gente demoiselle ?

Il s'amusait beaucoup, attendant les réactions de Chika. Il sentait bien qu'elle ne l'imaginait pas en tant que Chef cuisinier, mais il savait faire énormément de choses - toutes sortes de choses qu'il avait apprises dans la rue, pour gérer ses Yakuzas. Il avait appris à cuisiner avec un de ses amis, et ilsavait gérer avec très peu d'ingrédients. Il avait envie de faire goûter à Chika l'un de ses mets préférés, mais encore fallait t-il qu'elle ai les ingrédients.

"- Je t'assure que tu seras surprise du résultat si tu me laisses cuisiner. J'ai... disons des talents cachés ? Suffit de bien chercher. Et disons que... que tu fais ressortir mes bons côtés ? ..."

Quel besoin avait-il eu de dire ça ? Il haussa ls épaules et poa son sabre contre un mur, tournant le dos à Chika pour essayer de cacher la gêne d ses paroles. Allons, calmons nous. Pas de panique. Pas de panique. Ils étaient seuls dans l'appartement. Lui et une fille. Panique à bord, le Titanic coule !
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MessageSujet: Re: .Evening alone ? [Tomir]   .Evening alone ? [Tomir] EmptyDim 23 Nov - 21:55

Cette remarque, dire qu'il avait une telle classe en cette soirée, c'était peut-être sincère mais assez déstabilisant pour qu'il puisse devenir aussi rouge qu'une tomate et se sentir mal à l'aise. En même temps, quelle idée de se vêtir ainsi, sachant qu'il était tout simplement beau. Il n'aimait pas être mit en avant de cette façon, et cela était compréhensible, étant donné la personne qu'il était aujourd'hui. Mais elle, comment aurait dû-t-elle réagir ? Ne rien dire ? Elle ne le pouvait pas, son caractère ne lui permettait pas. Elle n'avait tout simplement pas réfléchit à l'impact de ses mots.

Pourtant, monsieur reprit vite son air de d'habitude. Plein d'assurance. Tu parles ! Un masque. Tout comme elle, comme tout le monde après tout. Il était un être humain, pas vrai ? Bien qu'il ne connaissait pas toutes les choses que la vie pouvait offrir, il les ressentait. Sans comprendre, il les vivait. Et c'est cela, avant tout, être humain et vivre. Après tout, les mots ne servent qu'à s'exprimer pour s'imposer. Les gestes, eux, servent à s'exprimer pour exister ou montrer l'existence d'une chose. Mais pas la violence. Elle, était un cas bien à part. C'était mêler à la parole, mais de façon plus radicale.

« C'est rien, j'avais plus que ça à me mettre de toute façon. Ravi que... que ça te plaise... »

Et malgré ses mains dans ses poches, ses joues roses, il ne les contrôlaient pas. Ce détail. Il changeait tout. Il n'était pas celui qu'il voulait faire paraître. Et s'être vêtu de la sorte le prouvait. Lui aussi, cherchait à plaire. Bien qu'elle ne savait pas si c'était spécialement pour elle où non. Ce genre de mensonges ? Elle n'y croirait jamais. Comme s'il n'avait vraiment plus rien à se mettre. Et puis, le connaissant un minimum, elle savait que si cela aurait été le cas, il aurait remit ses vêtements de la veille.

Sourire. Un air de dire « oui je te crois », mais sous une forme complètement ironique. Non, elle ne le croyait pas, et oui, il savait qu'elle n'y croyait pas. Après tout, pourquoi continuer à parler alors qu'ils avaient l'air de se comprendre si bien ? Mais de toute façon, les mots ne lui venaient pas. Puis, il l'a devinait. Oui, elle le savait. Il l'a connaissait sûrement bien mieux qu'elle pouvait se connaître elle-même. Non sans parler des choses quotidienne, de ce qu'elle pouvait faire ou autres, mais de ce qu'elle était. Elle, une jeune fille parmi tant d'autres.

Tomâ fit quelques pas dans la pièce. Reconnaissait-il l'odeur ? Apparemment oui. Elle ne savait pas quelle tête il pouvait avoir. Il était de dos à elle. Mais bien vite, par le rire qu'il laissa échapper, elle comprit qu'il se moquait d'elle. Il avait donc deviné. Elle ne savait pas faire la cuisine, en effet. Enfin, la vraie cuisine. Elle ne se contentait que des bases. Du moment qu'elle se nourrissait. Ce n'était pas le plus important, après tout ? Il se retourna vers elle, l'air aussi amusé qu'il pouvait prendre dans des moments comme celui-ci. Sourire. Pour une fois qu'elle ne le prenait pas mal.

« Des bentôs hein ? Je te propose de te montrer ce que vaut Tomir le Grand en cuisine. Voulez vous être mon assistante, gente demoiselle ? »

Il avait l'air détendu. Elle aussi. L'ambiance était vraiment conviviale. Pas rapport à d'habitude. Car d'ordinaire, c'était d'avantage une bataille de lancée de piques, et « vas-y que j'te casse ». En revanche, rien de ce que pouvait lui dire Tomâ avait l'air d'être méchant. Juste comme un enfant, il s'amusait. Elle, comme lui, entrait dans son jeu. Elle s'approcha donc du garçon, après avoir fermé soigneusement la porte. C'est-à-dire, à double tour. Non elle n'allait pas le séquestrer. Mais son chez-elle n'était pas un squatte.

D'un autre côté, la jeune fille était plutôt surprise. Un cuisinier ? Lui ? C'était tout de même invraisemblable, mais pourtant pas impossible. En effet, en tant que voyou, personne ayant grandit par ses propres moyens, ne devait-il donc pas se nourrir et apprendre par lui-même ? Autant ne pas y penser d'avantage, ni se moquer de lui. Du moins, pas pour l'heure. Faudrait-il encore qu'il lui cuisine quelque chose de bon pour qu'il reste dans cet univers si haut gradé.

Entraînant le garçon de l'autre côté, dans le monde qu'il venait de créer, la jeune fille fit tout de même une petite moue. Oui, elle avait quand même préparer un quelque chose. Et le gâchis n'était pas tellement son truc. Bien qu'elle ai vécu dans une famille plutôt aisée, depuis qu'elle vivait toute seule, elle avait apprit à gérer son budget, et surtout, à ne rien gâcher.

« Très bien, mais les bentôs seront alors le repas de demain ! »

De nouveau sérieuse, elle savait faire la part des choses. Elle savait quand s'arrêter. Mature ou non, peu importe, tant qu'elle savait où elle allait. Finalement, elle reprit cet air plutôt amusé, ce ton enfantin, ce rôle d'assistante qu'il lui avait décerné. Se rapprochant d'avantage du frigidaire ainsi que des placards où elle rangeait d'ordinaire, tout l'alimentaire, elle n'attendait plus que le feu vert. Quoi que la mine toujours un peu douteuse, elle aimerait surtout savoir ce qu'il valait. Et si, bien sûr, il était aussi doué qu'il ne l'entendait.

« Je t'assure que tu seras surprise du résultat si tu me laisses cuisiner. J'ai... disons des talents cachés ? Suffit de bien chercher. Et disons que... que tu fais ressortir mes bons côtés ? »

La nippone arqua un sourcil. Suspicieuse. Surprise, elle ? Ma foie, c'était possible. Après tout, elle ne connaissait que très peu les « bons côtés » du garçon, comme il lui avait dit. C'était l'occasion de voir cela ! Sourire. Amusée par cette sorte de déclaration. Tomâ se détourna d'elle et posa son sabre. Chose tout à fait habituelle. Pas vrai ? Non. Intérieurement, elle savait qu'il était gêné. Après tout, elle avait de quoi l'être aussi. En y repensant. Elle avait l'air de le changer. Car faire ressortir ses bons côtés, c'était aussi vouloir se montrer bien à ses yeux, non ?

La jeune fille secoua la tête. Non, c'était impossible. Puis après tout, il s'en foutait d'elle, hinh ? Non, bien sûr que non. Sinon il ne se serait pas déplacé jusqu'ici, il ne se serait pas si bien habillé pour elle et surtout, surtout, il ne l'aurait jamais, au grand jamais, mise en valeur à ses yeux. C'était donc impossible, elle ne devait pas se faire de tels films ! Reprenant son calme, elle préféra retourner dans ce petit jeu qui les détendait d'avantage. Non pas dans un sens aussi pervers, mais dans celui de bien s'entendre, pour une fois, sans aucune tension. Inspiration. Expiration.

« Qu'est-ce qu'il vous faudra, monsieur ? »

Calme.
La tête penchée légèrement sur le côté, elle attendait un ordre de son supérieur. Un échange de rôles. Pour une fois. Alors que normalement, il était son animal de compagnie. Mais ce n'était qu'un jeu. Elle n'était pas son assistante. Mais en y pensant, cette excuse d'être maître et animal, ce n'était pas réel non plus. C'était simplement pour profiter. Lui. Passer des moments avec. Elle ne le considérait pas comme un simple ami. Elle le désirait. Cette attirance. Elle était présente comme jamais elle ne l'avait été. Simplement parce qu'il avait toujours cet air froid avec elle. Cette façon de retrouver son assurance, de se détourner d'elle. Mais là, était-ce le fait que personne ne pouvait les espionner ou quoi que ce soit qui le rendait ainsi ?
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MessageSujet: Re: .Evening alone ? [Tomir]   .Evening alone ? [Tomir] EmptyDim 23 Nov - 22:23

Bon apparemment elle n'avait pas gobé son mensonge du " j'avais rien à me mette". Elle était aussi intelligente qu'il l'avait cru. Il ne sut si il devait se sentir fier de connaître quelqu'un qui n'avait ni trop de bêtise ni trop d'admiration pour lui pour croire à de tels mensonges ou être vexé de mentir si mal au prés de cette fille. Il ne choisit pas, et resta là, debout dans le hall. L'odeur des bentôs lui avait ouvert l'appétit.

Il réussit à reprendre le contrôle de lui, et réussit également à faire de ses joues un masque de pâleur extrême comme à son habitude. Bien ! Il n'y avait plus aucune gêne à présent. Il se sentait chez lui, comme dans l'immeuble. Etrangement, il ne se sentait pas à l'étroit, comme il s'y était attendu. Ni pièce hostile, ni présence hostile. Celle de Chika ne le rebutait pas, au contraire. Il essaya de repousser une envie de rire, encore une fois. Qu'est-ce qui lui prenait, nom de Dieu ?!

« Très bien, mais les bentôs seront alors le repas de demain ! »

Il haussa un sourcil. Est-ce qu'il rêvait ou c'était une invitation à le faire rester, à manger avec lui le lendemain ? Mais n'était-ce pas pour quoi il était venu ici ? Vivre ici ? Un vertige le prit à l'idée de vivre ici, dans cette atmosphère toujours chaude et tendre. De la vraie guimauve. Il allait perdre ses repères de grand méchant, et il avait toujours jué de se comporter non pas comme un homme mais un robot. Mais au fond, il était un homme, alors comment changer sa nature, en face d'une personne qui lui ressemblait tant ? Comme rester de marbre devant Chika ?!

« Qu'est-ce qu'il vous faudra, monsieur ? »

I
l l'entendait respirer, et sans qu'il réussisse à faire autrement, il avait calqué sa propre respiration sur celle de Chika. Ses oreilles habituées à déceler chez les adversaires des bruits suspects percevaient avec difficultés les battements de son coeur. Il détourna les yeux et regarda la cuisine. Il réfléchit : que préparer, pour ce soir ? Il eut l'idée d'un plat européen. Lapin à la bière. Il sourit et releva ses manches. Il frissonna en sentant sur la peau de sa blessure refermée le tissu de sa chemise bouger, mais ce n'était plus rien comparé à la douleur qu'il avait eue. Et puis il en avait vu d'autres.

"- Je te propose de préparer un lapin à la bière. Il me faut donc du lapin, de la bière, de la crème fraiche, de quoi assaisonner..."


Il fit la liste des ustensiles et entra dans la cuisine avec autant d'assurance que su un terrain de combat. Il était aussi expérimenté en combats et cuisine qu'il était inexpérimenté avec les femmes. Il ne s'en plaignait pas - il ne cherchait pas le grand Amour. Il se fichait de l'amour. La présence de Chika lui suffisait. Bon, il fallait qu'il arrête de penser à elle ou ses mains expertes ne pourraient pas tenir les ustensiles. Alors qu'il commençait à préparer le plat, il tournait le os à Chika, il rougit légèrement à une pensée étrange.

"- J'aimerais beaucoup te préparer des choses meilleures que des Bentôs, tu vois. Des choses plus nourrissantes. Où tu verrais l'étendue de mon talent culinaire. Où tu pourrais être fière de moi. "

Il rougissait encore un peu, mais il voulait continuer avant qu'elle pu placer un mot. Etre fière de lui... Etait-ce si important ?! Il avait envie de crier qu'il s'en fichait, mais il ne pouvait se mentir : il aimait la présence de Chika, et il avait envie de vivre ici, de l'aider et de prendre soin d'elle. Pas comme un petit ami, non, non , NON ! Comme un animal de compagnie. Strictement comme un animal.

"- Est-ce que je vais vivre ici, à partir de maintenant ? Je... Ce n'est pas qu'on m'ait chassé de chez moi, mais... L'ambiance ici est différente... Je me sens autant chez moi dans cette pièce que dans l'immeuble. Ce n'est pas normal....Ce n'est pas censé me faire cela...Je te connais si peu et pourtant...Je crois que..."

S
top ! Stop stop stop ! On arrête maintenant ! Lecture arrière! Arf, on peut plus! Bon bah, pause alors ! Et arrêt sur image ! Tomir s'arrête là, begayant, et finit de faire son plat, les mains un peu tremblantes. Qu'est-ce que Chika va croire, hein ? Il rougit, inspire une rande fois et reprends son calme, même si son coeur continue de battre quand aux paroles qu'il a faillit prononcer.

* Je crois que tu me sers de baume. Ta présence me rassure, m'apaise. Est-ce cela l'amitié entre un garçon et une fille ? C'est agréable d'avoir quelqu'un pareil que soit, même si elle est du sexe opposé... Je n'ai jamais connu de fille, et cette là n'est pas... Comme je pensais... J'imaginais pouvoir vivre sans jamais avoir à cohabiter avec un être faible, mais au final, je suis aussi faible que ceux que je hais... Je me sens si bien, ici...J'aurais aimé la connaître dans d'autres circonstances, où ma compagnie ne l'aurait pas blessé, et où j'aurais pu...Peut-être...*

Arrêtant le flot de ses pensées, il soupia et se tourna vers Cjika, son plat enfin finit. L'odeur de la bière avait disparue, remplacée par une odeur de nourriture alléchante. La viande de lapin rissolait dans la poele, attenant patiemment d'être mangée.

"- A table. J'espère que ça va te plaire ! J'y ai mit tout mon amour d'animal de compagnie fidèle et loyal..."

Légère ironie, sauf que lui seul peut la comprendre jusqu'au bout. Tout son amour, hein ?... Seulement un chien... Ne peut aimer un être humain... Surtout pas de Chika. Il ne la mérite pas. Et puis, ce n'était pas comme si il l'aimait ! Vraiment, quelle idée de venir habiter ici, il va devenir fou....
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MessageSujet: Re: .Evening alone ? [Tomir]   .Evening alone ? [Tomir] EmptyDim 23 Nov - 23:55

On aurait pourtant pu dire d'elle qu'elle n'était pas comme les autres. Parce qu'elle n'était pas assez folle pour se mettre à genoux devant lui et lui dire amen ? Non, ce n'était pas ce qu'elle voulait. Bien que l'attirance qu'elle éprouvait pour lui aurait pu faire d'elle quelqu'un de complètement stupide, elle restait égale à elle-même, essayant du mieux qu'elle pouvait de cacher ses sentiments. Même si parfois cela devenait une chose bien trop dur. N'était tout de même pas mieux ? Plus envieux ? Se désirer l'un l'autre et pourtant ne rien faire, ne rien montrer. C'était ce qu'elle voulait.

Pourtant, malgré cette ambiance bien des plus chaleureuse, une sorte de stress sans nom régnait. Que faire, que dire ? Comme-ci tout devait être écrit et prononcé en suivant un script déterminé. Après tout, n'a-t-on jamais dit que la vie était comme un grand film, et chacun de ses habitants, des figurants ? Pourtant, il n'y avait jamais aucune répétition avant de tourner une scène. Alors quelle route suivaient-ils ? Chacun d'eux, mais avant tout, uniquement eux. Car ce soir, ce n'était pas le monde, c'était simplement eux. Rien d'autre n'existait.

Le fait de lui proposer les bentôs pour le lendemain paraissait comme une invitation. Mais pourtant, n'était-il pas son animal de compagnie ? N'avaient-ils pas passé un accord ? Il devait rester, il l'avait juré. Alors forcément, les mots étaient sortis d'eux-mêmes, comme-ci c'était une évidence. Et pourtant, être seule avec lui n'avait rien d'ordinaire. Une chance plutôt. Un rêve. Pourtant, c'était bel et bien la réalité. Alors que se passait-il ?

Attirés, et pourtant si loin. Chacun voulait rester de la personne qu'elle était tout les jours. Elle, garante du rôle de grande protectrice et lui, froideur dans l'âme. Ils avaient tout deux laissé tomber leurs masques. Ce soir, c'était elle et lui, à nu. Portrait tellement imagé, mais n'était-ce pourtant pas la réalité ? Se faisait-elle des films ? Ce ne serait pas nouveau. Mais son petit doigt lui disait qu'elle devait arrêter de jouer, et de simplement laissée faire les choses comme elles devaient se produire.

Puis, retour sur terre. Des pensées qui s'effaçaient doucement lorsque la voix de Tomâ prit toute la place dans son esprit. Concentration. « Je te propose de préparer un lapin à la bière. Il me faut donc du lapin, de la bière, de la crème fraiche, de quoi assaisonner... ». La jeune fille acquiesça d'une mine résolue. D'ordinaire, c'était le genre de choses qu'elle préparait à ses invités, lorsqu'elle en avait. Aussi, dû-t-elle fouiller au fin fond du congélateur pour trouver sa viande. Un lapin. Au diable ses préférences culinaires, ce soir, elle se sentait capable de tout. Elle repartit en direction du frigidaire aussi vite qu'elle le lui avait apporté le repas. Tandis qu'elle prenait les bières, elle ajouta à Tomâ « Fais comme chez toi, à fouiller un peu partout pour trouver les plats que tu veux et tout. ».

Alors qu'elle venait de prononcer ces mots, à peine eu-t-elle le temps de refermer la porte quelques secondes après qu'il l'interpella de façon plutôt étrange. « J'aimerais beaucoup te préparer des choses meilleures que des Bentôs, tu vois. Des choses plus nourrissantes. Où tu verrais l'étendue de mon talent culinaire. Où tu pourrais être fière de moi. ». La jeune fille se retourna, bières en main à la limite de les faire tomber. Son cœur battait la chamade. Même ces moindres paroles lui faisait perdre la tête. Et pourtant, impossible de voir son visage. Il était de dos à elle, et c'était sûrement mieux, en vue de son état. Elle pouvait sentir la chaleur monter sur ses joues. Adorable.

Elle n'aurait su trouver quelque chose à répondre, et le fait qu'il continua sur la lancée était sûrement meilleur. « Est-ce que je vais vivre ici, à partir de maintenant ? Je... Ce n'est pas qu'on m'ait chassé de chez moi, mais... L'ambiance ici est différente... Je me sens autant chez moi dans cette pièce que dans l'immeuble. Ce n'est pas normal....Ce n'est pas censé me faire cela...Je te connais si peu et pourtant...Je crois que... ». Je crois que... ? La jeune fille tendit l'oreille. Et pourtant, il n'ajoutait rien. Toujours de dos à elle. Que pouvait-elle donc lui répondre ? Cela faisait tellement chaud au cœur d'entendre cela. Elle ne pu s'empêcher d'esquisser un sourire satisfait. Non, elle ne voulait pas qu'il parte. Et pourtant, elle essayait de rester neutre dans ses paroles, ne rien faire passer, et pourtant, d'une manière toujours aussi chaleureuse « Ce n'était pas ce qui était convenu ? ».

Pourtant, curieuse et envieuse, elle aurait aimé savoir ce qu'il voulait dire. Du plus profond d'elle-même. Oui, elle voulait l'entendre dire tout ce qu'il ressentait. C'était bien trop tentant plutôt que de rester dans le doute. Finalement, il n'avait rien ajouté et avait continué de préparer son plat. La jeune fille lui avait apporté les bières sans oser le regarder dans les yeux.

Puis, le temps s'était comme accéléré, ils ne s'étaient plus parlés jusqu'à ce qu'il eu finit de tout préparer. La reprise fut un peu violence. « A table. J'espère que ça va te plaire ! J'y ai mit tout mon amour d'animal de compagnie fidèle et loyal... ». Les voilà redevenu maître et animal. La complicité s'estompait. Le rêve qu'elle commençait à vivre revenait lentement sur ses pas. L'impression de ne pas avoir avancer. Frustration. « J'ai hâte de voir ça ! ». Sourire, faux. Trop peu réfléchit pour comprendre le sens des mots, la jeune fille n'aimait que le concret. Aussi, un amour d'animal n'était ni plus, ni moins, qu'un amour d'animal.

De nouveau, elle avait remit les bentôs d'où elle les avait sortit. Elle s'installa sur l'un des deux tabouret de sa cuisine américaine, laissant l'autre pour Tomâ. Le calme était revenu. Pourtant, cette ambiance plutôt détendue restait présente. Pourquoi ? Parce que cela redevenait aussi normal que cela ne l'était avant qu'il ne commence à lui dire des mots aussi bouleversant pour elle. Les assiettes étaient maintenant servis. Il n'y avait plus qu'à manger. « Itada kimasu ». Silence.

Pourtant, malgré cela, elle ne pouvait s'empêcher de repenser à ce qu'il lui avait dit. Et puis, ce ton bégayant, cette phrase qu'il n'avait pas finit. La curiosité était bien trop grande. Elle voulait savoir. Plus que tout. Aussi, ne pu-t-elle s'empêcher de lui dire entre deux bouchées. « C'est délicieux. ». Sourire. Elle était sincère, mais pourtant, ce n'était pas ce qu'elle voulait lui dire. Cette timidité qui l'a gagnait lorsqu'elle s'aventurait dans ce domaine l'empêchait de pouvoir être sincère.

Tout comme elle s'empêchait de lui dire ce qu'elle ressentait. C'était bien trop fort et inconnu. Son héros. A la base ce n'était qu'une attirance pour ce statut. Puis très vite, c'était devenue une attirance parce qu'il l'avait comprise. Le fait qu'il l'a discerne aussi bien, dès une rencontre plus en détail. Et ce soir, il l'avait réellement surprise. Sa façon de se comporter l'a rendait folle. Elle n'avait qu'une envie. Lui sauter dessus. Chose impossible, autant pour lui que pour elle. C'était tellement frustrant qu'elle en devenait folle.
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MessageSujet: Re: .Evening alone ? [Tomir]   .Evening alone ? [Tomir] EmptyMer 26 Nov - 19:25

« Fais comme chez toi, à fouiller un peu partout pour trouver les plats que tu veux et tout. ».

Alors là, pas de souci. Imprégné de la cuisine, le voilà qui préparait son plat avec tout ce qu'il trouvait sous la main : la viande avait été cuite dans une poele avec une sauce à la bière et à la crème fraiche, assaisonnée et accompagnée de champignons. Il avait réussi à faire du riz à côté, un riz pas collant - habituellement,c'était plus des grappes de grains de riz à moitié froids et pas bons, mais là il avait réussi.

Il se sentait un peu fier, mais la tension régnait encore en lui alors que son visage exprimait juste un sourire simple et surement frustrant pour Chika. Il n'avait osé dire toutes ses pensées - d'un certain côté, il s'en voulait de penser à tout cela. Il n'était qu'un animal, non ? Et puis, il ne voulait pas la mettre en danger. Il ne l'aimait pas. Non. Il l'appréciait, c'était tout ! Et si il avait envie de la protéger c'était à cause de ça ! Rien à voir avec un sentiment amoureux débile, non mais vraiment !

« Ce n'était pas ce qui était convenu ? ».

Tomir lâcha un sourire plus sincère que ça. Il hocha la tête sans répondre, sachant que sa voix aurait continuée à bégayer. Il détestait ne pas contrôler la situation et lui-même, alors il préférait attendre un peu et se calmer. Ses mains tremblaient imperceptiblement, mais chaque nerf de son corps était tendu, il les sentait. Il sentait également son coeur battre - la chaleur, le fait d'avoir cuisiné. Rien à voir avec Chika qui l'observait en souriant, le regard fuyant cependant, mais elle ne pouvait cacher l'étincelle frustrée. Elle aurait voulu savoir. Non, elle ne devait pas. Elle se serait fait des idées. Et puis, il était malsain d'aimer un chien autrement non ? Et puis, lui n'était pas un chien mais plutôt une sorte de loup... Solitaire et dangereux....

« J'ai hâte de voir ça ! » dit-elle avec un sourire. Tomir ne se laissa pas prendre. Elle essayait de garder sa frustration pour elle, mais il préféra ne rien dire. Elle aurait nié, ou aurait posé des questions. Devant elle, il ne pouvait rien cacher, alors au lieu de tout dire, autant esquiver à la place. C'était tout aussi efficace qu'un mensonge, et tellement plus subtil...

« Itada kimasu »

Tomâ hocha de nouveau la tête. Il se faisait l'effet d'avoir avalé sa langue. Il devait répondre. Il n'était pas aphone, nom de dieu ! Et puis, il ne voulait pas que Chika le prit mal, ou la blesser. Il souhaitait que cela n'arrive jamais - et pourtant, il avait peur que ses ennemis ne sachent qu'elle était devenue son point faible. Après mangé, il lui expliquerait les risques qu'elle courrait. Après. Oui, après. Maintenant était trop bon, et trop précieux pour le gâcher...

« C'est délicieux. »

T
omâ eut un léger rire. Puis un air faussement suffisant.

"- Je sais. Je te l'avais dit non ? Plus sérieusement, j'ai toujours cuisiné ainsi. Déjà à l'orphelinat je m'amusait avec les dames de la cantine. J'ai appris à cuisiner pour me substituer dans la rue, puis j'ai appris à cuisiner pour autre chose que manger : cuisiner pour le goût, pour la finesse et la subtilité d'un arôme. Un aliment même de mauvaise qualité peut se révéler extrêmement délicieux si il est préparé d'une certaine façon. Tu as un plat préféré ? J'aimerais beaucoup te le préparer. "

Sourire de nouveau. Il avait à peine touché à son assiette, ayant tout de même mangé par politesse. Sa faim s'était envolée en voyant Chika. Il n'avait faim que d'une chose : des moments avec elle. Il se sentait si bien. Si entier. C'était rare et précieux. Il ne voulait pas manger, ne pas se détourner d'elle. Il était peut-être malpoli mais il la dévisageait avec un sourire calme et doux. Il s'étira comme un chat, grimaçant sous la plaie refermée qui tirait.

"- Chika je voulais te dire...."

Il ne sait comment s'y prendre, et passe sa main droite sur son front, l'air soucieux. Ce n'est pas ce à quoi elle s'attend. Il s'excuse mentalement, avant de poursuivre d'une voix qu'il essaye de faire rassurante.

"- Je suis un Yakuza. J'ai peur que tu ne sois en danger avec moi. Mes ennemis ne tarderont pas à savoir que je te fréquente, et ils n'hésiteront pas non plus à te faire du mal pour me faire du mal, en sachant que... Tu es mon point faible..."


La dernière phrase avait été dite à voix basse, il hésita à la reprendre plus haut, ne sachant si elle l'avait entendu. Il décida de reprendre sa dernière partie, espérant qu'elle ne l'avait entendu.

"- En sachant que je vis avec toi."

Il haussa les épaules, puis se releva et planta ses yeux noirs dans ceux de Chika, puis s'agenouilla face à elle, dans un geste chevaleresque.

"- Je te promets de te protéger. Par parce que je le dois. Mais... Parce que je le veux...Je ne veux pas que l'ont te fasse du mal, alors n'aie pas peur, je serais là pour te protéger, Chika."

Ton assez timide, mais sincère. Il exprimait une sorte de serment, à nouveau, qui n'appartenait plus à lui mais à Chika. Comment allait-elle réagir ? S'offusquer qu'il la prenne pour quelqu'un de faible ? Il grimaça et releva doucement sa tête, l'air inquiet.
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MessageSujet: Re: .Evening alone ? [Tomir]   .Evening alone ? [Tomir] EmptyLun 1 Déc - 18:38

Le garçon semblait connaître les recettes de cuisine sur le bout des doigts. Il s'était sûrement beaucoup entraîné aussi. Sinon, il n'aurait sûrement pas pu concevoir un tel festin. Aussi, elle en était ravi. Un homme à tout faire ? Presque l'homme idéal vous me direz. Mais lui, savait faire la cuisine. C'était déjà un bon point. A vrai dire, elle n'en demandait pas plus. Hormis sa présence. C'était la seule chose à laquelle elle tenait bon. Sa présence l'apaisait. Surtout chez elle. Oui, il venait de rompre une grande solitude.

Pourtant, malgré la chaleur qu'il répandait dans la pièce et dans son cœur, elle savait qu'il ne fallait pas espérer plus. Ses dires ne faisaient que l'a poussé à abandonner. Mais pourtant elle ne s'avouait pas vaincu. Un être humain comme tant d'autres. Les douleurs faisaient si mal, mais cela prouvait que l'on était bel et bien envie. Voilà pourquoi l'on aime tant souffrir. Et une de plus sur cette terre qui était loin de tourner rond.

Il n'adressait pas plus de mots qu'elle, voire moins. Une légère tension dans l'air. Un léger mensonge. Une légère tromperie. Tous ces petites choses si légères en faisait un grande. Chose qu'elle ressentait plus particulièrement mais qu'elle essayait tant bien que mal de ne pas le montrer. Après tout, ce n'était pas ce qui était convenu ? Alors pourquoi, pourquoi continuait-elle de se faire ce genre d'idées sur lui, sur eux ? Absurde.

Une bouchée de plus. Il daignait enfin à répondre à cette petite remarque qui n'était pas moins des plus sincères. «  Je sais. Je te l'avais dit non ? Plus sérieusement, j'ai toujours cuisiné ainsi. Déjà à l'orphelinat je m'amusait avec les dames de la cantine. J'ai appris à cuisiner pour me substituer dans la rue, puis j'ai appris à cuisiner pour autre chose que manger : cuisiner pour le goût, pour la finesse et la subtilité d'un arôme. Un aliment même de mauvaise qualité peut se révéler extrêmement délicieux si il est préparé d'une certaine façon. Tu as un plat préféré ? J'aimerais beaucoup te le préparer. »

Elle le savait, elle en était certaine. Il s'était entraîné durement. Depuis tout petit apparemment. Mais ce qui frappa le plus la jeune fille, fut ce mot pourtant insignifiant dans la bouche du garçon. Un orphelinat ? Bien qu'il avait l'air détendu, la Chika, quant à elle, était assez mal à l'aise. Mais cette façon de débiter toutes ces phrases en si peu de temps l'a rassura. Elle redescendit sur terre.

Un plat préféré ? Il aimait le lui préparer... Était-ce une proposition ? Non. Elle devait arrêter de s'imaginer des tas de scénarios. Cela ne signifiait rien. Rien. Plus rien n'avait de sens, même pas cette idée d'animal de compagnie. Mais dans quoi s'était-elle entraîné ? Et tout cela pour quoi ? La faute d'une débordement d'un trop plein de sentiments. Néanmoins, gardant son calme et une attitude impassible, elle réfléchit sérieusement à la question. Puis... « Tsukemono ! ». Sourire. Rien de tel qu'une bonne assiette de légumes salés, cru et assaisonnés à la façon japonaise.

Mais un détail ne lui échappait pas. Et ce, malgré le fait qu'elle puisse tenir une pseudo-conversation. Tomâ n'avait pratiquement pas touché à son assiette. N'avait-il pas faim ? Malgré qu'elle voulait le lui dire, à chaque fois qu'elle levait les yeux vers lui, elle pouvait apercevoir un regard calme et doux qui l'empêchait de s'exprimer. Mais alors qu'elle allait prendre la parole, il le lui coupa. « Chika je voulais te dire... » Un air sceptique apparu alors. Elle le regardait, sentant son cœur battre la chamade. Au fond d'elle, elle espérait tellement l'entendre dire ce qu'elle désirait à tout prix.

« Je suis un Yakuza. J'ai peur que tu ne sois en danger avec moi. Mes ennemis ne tarderont pas à savoir que je te fréquente, et ils n'hésiteront pas non plus à te faire du mal pour me faire du mal, en sachant que... Tu es mon point faible... ». En effet, ce n'était pas du tout à quoi elle s'attendait. Déception intérieure. Et pourtant, elle essayait de refouler ce sentiment et de se concentrer d'avantage plus sérieusement sur ce qu'il avait à lui dire. Elle n'avait presque pas entendu ces derniers mots. Mise à part « point faible ». Alors très vite, la phrase se reconstitua dans sa tête. Elle était son point faire. Bon, rien n'était perdu, mais jamais il ne lui avouerait. Et elle ne pourrait jamais le lui dire. La peur sans doute. Mais Tomâ changea vite la tournure de sa phrase en un « En sachant que je vis avec toi. ». Médiocre. Elle s'attendait à mieux.

Mais alors qu'elle ne savait plus tellement où donner de la tête, si ce n'est que de poser ce qu'elle détenait entre les mains. Ses baguettes. Quant à lui, il s'agenouilla près d'elle. Que faire ? Complètement désarmée, elle ne pu que répondre à son regard. « Je te promets de te protéger. Par parce que je le dois. Mais... Parce que je le veux...Je ne veux pas que l'ont te fasse du mal, alors n'aie pas peur, je serais là pour te protéger, Chika. ». Timide mais sincère ? La jeune fille fit de grands yeux ronds. Était-ce une déclaration ? Non, ce genre de choses ne concernait pas Tomâ. Il n'était pas de ce même monde.

La jeune fille baissa la tête, fuyant le regard du garçon. Encore une fois, elle s'était emballée. Encore une fois, c'était une erreur. Quand est-ce qu'elle comprendrait cela ? Jamais ce genre de choses ne pourraient arrivée. Alors, dans un soupir, elle s'exprima enfin : « Merci. ». Qu'ajouter de plus ? Il ne faisait que remplir sa part du marché. Et elle, elle ne faisait qu'en demander plus. Toujours plus. Aussi bien, elle tenta d'éviter encore le regard de Tomâ. Elle reprit de plus belle ses baguettes et continua son repas. « T'as plus faim ? ». Changement de routes. Un ton plus froid. Une déception. Encore et encore. Pourtant, ce n'était pas de sa faute. C'était elle-même qui se torturait toute seule.

Se rendant vite compte de son comportement qui avait subitement changé, elle baissa la tête, de plus belle. « Désolée ». Un rire moqueur. Contre elle. Pathétique. Voilà comment elle se trouvait à cet instant. Mais le plus ironique dans tout cela, c'est qu'elle avait tellement envie de lui dire pourquoi elle réagissait comme cela. Mais une gêne l'a rongeait. Intérieurement, elle voulait continuer de faire la fière. Alors que malgré cela, il l'a connaissait mieux qu'elle pouvait le croire.
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MessageSujet: Re: .Evening alone ? [Tomir]   .Evening alone ? [Tomir] EmptyMer 3 Déc - 19:30

Chika répondit après avoir réfléchit. Du tsukemono ? Le recette se figea dans sa tête. Ok ! Il irait acheter les courses demain, pour faire ce plat. Il imagina rapidement qu'il prendrait l'après-midi pour cuisiner, laisser le plat refroidir puis irait chez Search proposer sa candidature. Il n'avait rien à perdre, petit génie en paroles dures et à l'humour noir - ils allaient l'adorer !

Chika sembla remarquer qu'il ne mangeait pas mais il la devança, et alors qu'il était à genoux, essayant de croiser son regard, elle l'évita Il fronça les sourcils - il avait dit quelque chose qu'il ne fallait pas ? Ce n'était pas ce qu'elle voulait, peut-être ?! Mais il la mettait en danger, qu'attendait-elle, non de non ? Elle voulait quoi ? Elle voulait qu'il soit là - il était là Elle ne serait pas en danger tant qu'il serait là Il se redressa alors qu'elle émettait un rire aigrelet aux notes tristes et perçantes Il détourna le regard aussi - il reconnaissait ce genre de rire, celui de quelqu'un de blessé. Il passa sa main sur son front et soupira alors qu'elle murmurait un « Désolée ».

Toma resta quelques instants figés. Chika avait attendu quelque chose - il savait ce qu'elle avait attendu mais refusait de se l'avouer. Non, elle ne pouvait pas être amoureuse de lui, voyons ! Comment une femme aurait pu l'aimer ? Comment est-ce qu'il aurait pu ne serait-ce que lui rendre cet amour ?! Il ne savait pas ce que c'était ! Il rassembla doucement ses pensées : Chika... Chika était douce, gentille. Ils s'étaient frittés, au bord de la crise de nerfs, il y avait une semaine, mais au final ils étaient pareils, comme des électrons, ou des neutrons ou des trucs du genre... Ils se complétaient ? Ils se ressemblaient et comblaient chacun le vide de l'autre en se comprenant mutuellement... Est-ce que c'était ça, l'amour ? ... Il inspira longuement puis se tourna vers Chika et mit sa main sur le menton de la jeune fille, la forçant doucement à lever la tête et à croiser ses yeux.

"- C'est à moi de m'excuser... Je devrais arrêter d'être lâche... Et avouer les choses telles qu'elles sont... Alors écoute.... Je sais pas comment dire ça mais...Je sais ce que tu attendais de moi... Tu aurais aimé que je dises d'autres choses... Je ne sais pas quoi exactement, mais l'intérêt est là. Chika... Je me sens bien avec toi, c'est incontestable... Tu m'apaises, tout en m'électrisant... J'ai l'impression que tu es aussi vide que moi au fond, ne prends pas ça pour une mauvaise chose... Mais deux êtres comme nous... Je te comprends car j'ai été comme toi... Alors... Je... Je pense que nous nous complétons, tout simplement..."

Achevant là ses phrases maladroites, il réalisa que sa main tremblait et il la retira du visage de Chika, après avoir frôlé du bout des doigts la joue douce de la jeune femme. Il l'avait trouvé très jolie dès le début, mais cela ne l'avait pas intéressé - un physique n'est rien après tout. Mais c'était cette personnalité si unique qui l'avait charmé. Elle était caractérielle mais gentille et douce envers lui... Il se sentait heureux ici, à lui faire la cuisine. Il ne savait pas ce qu'était ce sentiment, de l'amitié ou même de... - il refusa de former le mot ans sa tête. Il ne voulait pas de ça. Mais avant qu'il ai pu réaliser ce qu'il faisait, il avait penché la tête et avait déposé un léger baiser sur les lèvres de Chika, le souffle court. Il rouvrit les yeux qu'il avait fermé durant quelques secondes, puis se recula doucement, sans avoir eu le droit de savourer le goût sucrés de Chika. Il recula d'un pas encore, les joues rouges.

"- J'aurais pas du désolé... Je...C'est... Tu...."

Totalement confus, il évitait de regarder Chika à présent. Il ferma les yeux, inspira aussi longuement que possible pour retrouver son calme. Il réussit à retrouver sa tranquillité - en apparence seulement, son coeur battait toujours la chamade.

"- Je ne suis pas sûr que ce soit ce que tu veuilles. Je suis un danger sur pattes, et un homme horrible. Je ne suis pas un héros, je te l'ai déjà dit.... Je ne veux pas profiter de la situation... Parce que... "

* Dis le ! Ne le dis pas! Dis le ! Ne le dis pas ! Tais-toi ! Avoue ! Dis le ! Tais-toi ! La ferme ! Toma, merde ! *

Il serra les poings en lançant son regard sombre vers la fenêtre. Il voyait la lune de là, simple croissant qui déversait sa lumière sur les quartiers. Bizarrement, l'astre sembla lui redonner la force d'avouer, et le courage de parler.

"- Parce que je t'aime..."

Simple souffle, mais il était spur qu'elle avait entendu. Il n'avait jamais prononcé ce genre de paroles. Et même si il commençait là, ce n'était pas gagné pour Chika - il allait devoir apprendre à aimer. Il ne savait que faire de ce genre de sentiment, ni que faire de Chika. Son premier baiser... Il sentit son coeur battre plus vite, et il leva la main en un réflexe, caressant ses lèvres du bout des doigts, puis il abaissa sa main et planta son regard dans les yeux de Chika. Il l'invita à répondre, n'importe quoi, mais il ne voulait plus être seul dans ce monde, pas maintenant qu'il l'avait rencontrée, cette âme en résonance de la sienne, qui savait combler le vide et la douleur de son coeur...
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MessageSujet: Re: .Evening alone ? [Tomir]   .Evening alone ? [Tomir] EmptyLun 8 Déc - 22:05

Elle lui avait peut-être répondu cela sur un coup de tête. Mais c'était ce qu'elle appréciait le plus sur le moment. Il n'avait pas besoin de se presser. Après tout, n'allaient-ils pas passer du temps ensemble maintenant ? A cette heure, la nippone était loin de se douter du contraire. Pour elle, ce n'était pas bien pressé, tant qu'elle restait à ses côtés. Encore et encore. Tant qu'il ne partait pas. Jamais. C'était incroyablement long...

Des sentiments incontrôlable. C'était de la torture. Même le coup de la chaise électrique à côté n'était rien comparé à la sensation qui l'accompagnait quand il était près d'elle. Un changement d'humeur brusque. Les mains dans le vide. Une marche à l'aveuglette. Où aller ? Comment devait-elle réagir à ce qu'il lui disait ?

Elle l'avait pourtant entendu. C'était une lueur d'espoir alors qu'elle s'enfonçait lamentablement dans ce gouffre. Le silence était revenu. Ce qu'elle avait pu vivre jusqu'à présent lui paraissait loin. Tellement loin. Et pourtant, ce n'était pas si ancien que cela. Mais elle avait l'impression de n'avoir jamais ressenti cela. Ou au contraire, elle l'avait peut-être trop ressenti.

Dans ce genre de moment, on essaye de fermer les yeux, se dire que la vie n'est jamais comme on voudrait qu'elle soit. On se fait une raison, et on continue à marcher en titubant. La même chose. Surtout quand ce genre de sentiment vous envahi et vous emprisonne d'une certaine manière. Et vous ne pouvez pas vous en échapper. Des chaînes invisible l'a retenait. Le cul entre deux chaises, par trop de fierté, elle ne voulait pas se dévoiler. Mais d'un autre côté, elle n'attendait que cela. Pourquoi ce silence ? Parce qu'elle ne voulait pas se lancer. Trop peu d'assurance. Tellement peur d'un rejet de sa part qui pourrait lui être fatal à cette heure-ci.

Pourquoi ce genre de sentiment ? Elle cherchait la différence. Pourtant, ils étaient pareil. Faux. Tous les deux. Des personnes cachées derrière une apparence, un masque. Mais à ce jour, il avait été son héros, et elle avait perdu ce masque. Ou tout du moins, elle l'avait ôté, un temps. Tête baissée, les yeux rivés dans son assiette. Et pourtant, pourtant, ce soir, aucune larme ne roulait. Les choses bien plus dures sont peut-être les plus surmontables, non ?

Ou peut-être qu'elle ne le réalisait tout simplement pas... Après tout, l'espoir fait vivre.

Soudain. Une présence. Une chaleur. Il avait posé ses doigts sur son menton, l'a forçant à relever la tête. Elle ne se débattit pas. Trop vulnérable, ou plutôt, bien trop prise au désarroi. Il l'a fixait, elle en faisait de même. Toujours silencieuse. « C'est à moi de m'excuser... Je devrais arrêter d'être lâche... Et avouer les choses telles qu'elles sont... Alors écoute.... Je sais pas comment dire ça mais...Je sais ce que tu attendais de moi... Tu aurais aimé que je dises d'autres choses... Je ne sais pas quoi exactement, mais l'intérêt est là. Chika... Je me sens bien avec toi, c'est incontestable... Tu m'apaises, tout en m'électrisant... J'ai l'impression que tu es aussi vide que moi au fond, ne prends pas ça pour une mauvaise chose... Mais deux êtres comme nous... Je te comprends car j'ai été comme toi... Alors... Je... Je pense que nous nous complétons, tout simplement... ».

Il bégayait. C'était plutôt mignon. Mais aux premiers abords, ce n'était pas vraiment à cela que la jeune fille avait fait le plus attention. C'était bel et bien aux mots, et à leurs sens qui lui avait dit. Il retira sa main, tandis qu'elle sentait cette douce chaleur s'éloigner d'elle. Trop tard. Des phrases dans un ordre désordonné qui filaient dans sa tête. Les yeux rouges. Soupir. Les larmes coulaient, roulaient le long de ses joues, comme si ce n'était que cause perdu. Mais elle était bien loin du compte.

Peut-être était-ce d'ailleurs cela qui avait formé la sorte de déclic dans la tête du garçon. Tellement de questions lui venaient, alors qu'il venait de commettre ce geste. C'était bel et bien ses lèvres qu'elle avait sentit sur les siennes. Elle n'avait d'ailleurs même pas eu le temps de fermer les yeux. Surprise. De plus belle, la jeune fille se sentit perdre pied. Elle lâchait prise. Mais le rêve avait peut-être prit forme bien trop tôt... « J'aurais pas du désolé... Je...C'est... Tu.... ». De nouveau, elle baissa la tête, et murmura « C'est pas grave ». Faux. Non, bien sûr que non qu'elle ne le pensait pas. Cela se devinait, dans son ton, dans ses paroles, mais surtout dans ce quasi-chuchotement. L'avait-il seulement entendu ? Elle releva alors la tête vers lui, les yeux remplis d'un sentiment incompris. De l'impossible. Il évitait son regard. Très vite, elle avait elle aussi détourné la tête. Elle pouvait entendre les battements de son cœur dans ses oreilles, les palpitations dans son cou. Et cette sensation comme s'il allait s'échapper, sortir de sa poitrine. « Je ne suis pas sûr que ce soit ce que tu veuilles. Je suis un danger sur pattes, et un homme horrible. Je ne suis pas un héros, je te l'ai déjà dit.... Je ne veux pas profiter de la situation... Parce que... ».

Parce que ? Parce que quoi ? Non, elle en avait sûrement trop entendu. Ses sentiments changèrent d'un coup. Elle était passé de ce sentiment de frustration à de la rancœur. Profiter de la situation. Cela voulait-il dire, profiter d'elle ? A toujours comprendre les choses à moitié, c'est ce qu'elle en avait ressentit. Elle s'était alors levée tandis qu'il avait détourné le regard en direction de la fenêtre. En plus de cela il avait l'air de s'en vouloir ? « Parce que je t'aime... ». En route pour arracher ce qu'il lui servait de cœur, elle se figea en entendant ces mots.

Tout avait changé, encore une fois. Lunatique vous dîtes ? Certainement. Alors qu'elle essuyait ses larmes d'un revers de manches, de nouvelles arrivèrent de plus belle. Tremblante, tenant à peine sur ses deux jambes, elle ne pu que se pencher vers lui pour en poser sa tête. Son regard si attirant, cette personnalité qu'elle désirait tellement. C'était trop. Trop. Passage d'un extrême à l'autre, et tout ceci, sans trouver les mots. Doucement, elle s'approcha de son oreille et tout bas, elle lui dit « Je t'aime... ». Le souffle court. Qu'ajouter de plus ? Les mots ne servaient plus à rien. D'une main, elle alla caresser la joue du garçon, descendant ensuite dans son cou. Sa main glissait plus bas, encore plus bas. Jusqu'à passer sous son t-shirt. Les cicatrices légèrement en relief se sentait sous la paume de la jeune fille. Mais c'était si peu important.

Une envie, une autre. Elle releva la tête, le regardant de nouveau dans les yeux. Un regard plein d'amour, de tendresse. Un regard voulant exprimer tout ce qu'elle pouvait ressentir. Puis, doucement, elle s'approcha de ses lèvres. Mais cette fois-ci, c'était de son plein gré. Elle n'avait rien à perdre après tout. Et quitte à tout perdre, tant qu'elle resterait à ses côtés, rien d'autre ne pourrait compter. Un baiser. Encore. Laisser les donc goûter au fruit interdit. Encore une fois.
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MessageSujet: Re: .Evening alone ? [Tomir]   .Evening alone ? [Tomir] EmptyMer 10 Déc - 20:03

Tomir avait aperçu les larmes de Chika. Les changements d'humeur de cette dernière : et si il s'était trompé en disant tout cela ? Si ilavait fait la plus grosse erreur de sa vie ? Lui qui pensait enfin connaître un sentiment calme et reposant, il se fourrait le doigt dans l'oeil ! Elle s'était levée, prête à le frapper - il l'aurait juré ! Mais elle s'était figé lors des derniers mots. Alors que le baiser volé n'était pas " grave" au sens propre, il savait l'effet que cela avait eu sur eux deux. Bien sûr que si, c'était grave ! Très grave même ! Il avait cédé à une pulsion purement masculine et, honteusement, il avait pris presque plaisir à sentir sur ses lèvres celles de Chika ! Il n'avait pas le droit... Il n'en avait pas la force !

Mais comment repousser une femme aux larmes débordantes, au visage si beau et surtout, le masque tombé ? Ils auraient été nus qu'ils n'auraient pas été aussi vrais l'un devant l'autre. Lui, le grand nigaud de service yakuza qui sait pas y faire et elle, habituellement trop fière pour faire une et qui finalement, prononça l'écho de ses paroles, ce qui fit frissonner Tomir. « Je t'aime... »

Tomir déglutit difficilement, réprimant un frisson. Chika contre lui, il n'osait la regarder, mais cela le démangeait. Il avait envie de lui crier qu'elle devait le repousser, ne pas l'accepter ! Mais le visage constellé de larmes qui se haussa vers lui n'en fut que plus attirant. Elle semblait se donner entièrement à lui, et lui, n'arrivait plus à se réfréner. Il le fallait pourtant. Mais le baiser volé... Il y repensait, encore et encore, et son esprit vierge de toute pensée se rapprochant à la féminité voyait éclore des pensées rouges et roses. Il rougissait, mais ne pu s'empêcher de se pencher et d'embrasser Chika, encore, attrapant sa taille pour la coller à lui. La frôler, la toucher, son coeur qui battait jusque dans ses oreilles, le corps chaud de Chika collé au sien... Il ne savait pas ce que tout cela pouvait signifier - nisi cela durerait - mais l'instant présent était trop magique pour continuer à se poser des questions. Il voulait profiter au maximum de Chika. Profiter au sens de partager ce moment. Il n'avait jamais désiré profiter d'elle au sens de l'abuser. Il était un vaurien mais il respectait les femmes - pour le peu qu'il savait d'elles. Il se recula, presque haletant. Il ne savait pas quoi dire ni quoi faire. Il tenait à expliquer à la demoiselle l'état où il se trouvait, mais il ne réussit qu'à s'enliser un peu plus.

"- Chika... C'est tout nouveau pour moi... Je n'ai jamais...Connu de femme... Avant toi, je n'avais jamais véritablement connu de femme, ne leur avait jamais adressé la parole... C'est si nouveau...

Tomir se tut, car sa voix lui avait semblé trop émue, et il détestait cela - il préférait se taire plutôt que de passer pour un sentimental. Il réalisa enfin que sa main avait lissée le long de la taille, et que par pur hasard, une main s'était posée sur la poitrine de Chika, le sein au creux de sa paume. Choc électrique, il se recula d'un pas, le bras tendu au dessus de sa tête, rouge de confusion.

"- Pa...Pa...Pardon ! Ce n'était pas intentionnel !

Il fronça les sourcils, puis grimaça.

"- Mais ca veut pas dire que j'aime pas! Ni que j'aime ! Mais je suis pas un pervers ! Mais ca ne sous entends pas que tu n'es pas belle ! Hein, hein ?

Paniqué, il se tut encore une fois, déglutit, et toussota finalement, gêné comme pas deux. Soupirant, il imagina Ai et les autres et eut un sourire un peu amusé. Il devait avoir l'air fin, tiens ! Le grand Toma enfin paniqué ! Face à... Une femme. Face à l'amour et le désir. Quelle ironie, quand on pensait qu'il se vantait de pouvoir choisir son destin, mais que au final, il était ordinaire, et qu'il avait des envies et des besoins ordinaires... Il passa sa main dans ses cheveux et osa enfin croiser le regard de Chika. Ses prunelles sombres étaient étincelantes, elles croisèrent celles de Chika, pleines d'un amour débordant. Il faillit vaciller : cet éclat tait nouveau, il avait déjà vu des femmes être attirées par lui mais aucun n'était aussi belle, ni aussi brillante, aucune n'avait ce genre de regard qui était doux, et calme, qui semblait l'apaiser...

U
ne boule se creusa dans son ventre, et il se tendit un peu. Son coeur se calmait mais il sentait encore son corps trembler. Le contact avec Chika avait réveillé l'adolescent en lui, et il se sentait comme un gosse à qui on apprenait l'amour et la sexualité : gêné et confus. Chika semblait plus à l'aise, et il était un peu vexé au fond de lui de n'avoir pas plus d'expérience que cela.

Tomir s'approcha de Chika quand il fut sûr que son coeur - et son corps- s'étaient calmés. Il leva sa main et essuya une larme sur la joue de la jeune fille, souriant d'un air embarrassé. Il embrassa son front, écarta quelques mèches.

"- Je ne veux pas que tu pleures pour moi. Je ne le mérite pas... Tu ne dois pas être triste en ma présence... Je veux te rendre aussi heureuse que possible... Même si cela reste paradoxal avec le fait que ma simple présence te met en danger...

Glissant le long de la joue, il fit une ribambelle de léger baisers, taquinant la peau d u frôlement de ses lèvres, essuyant délicatement les dernières traces e larmes, gouttes salées brillantes, creusant un sillon sur les joues de pêche de la jeune femme. Il passa sa main dans le cou de Chika, jouant quelques secondes avec ses cheveux - le souvenir des mains de la jeune femme sur son corps restait électrique : on ne l'avait jamais caressé, et cette nouveauté avait fait parcourir dans son corps une émotion violente et particulièrement agréable et vive. Mais il ne souhaitait pas plus, pour le moment, à moins que Chika ne lui demande quoi que ce soit - après tout, n'était-il pas son animal de compagnie ? Il eut un fugace sourire à cette idée.

"- Et dire que j'ai du attendre tout ce temps avant de te rencontrer... Je me préparais à la venue de la princesse... Je ne me serais jamais donné à quiconque autre que toi... J'attendais la bonne, et tu es cette personne... Moi qui n'ai toujours vu que violence et méchanceté, me voilà réduit à un être simple et émotionellemment humain, enchaîné à toi de ma propre volonté, prêt à tout pour satisfaire le moindre de tes désirs... Je t'aime Chika... Dès le premier regard, tu m'as agacé, soumis à un charme que je n'avais jamais connu, charme qui m'a plu et paradoxalement m'a énervé. Je ne voulais pas de cela, je ne savais pas ce que cela était, et je ne voulais pas y goûter. Si j'avais su que c'était de l'amour, j'aurais essayé de le rejeter avec plus de hargne encore. Une simple femme... Mais tu n'es pas une simple femme, tu es toi. Et c'est contre cela que j'aurais du me battre sans armes, et contre toi que j'aurais perdu... Chika... Tu ne peux surement pas te rendre compte, mais ce que je partage avec toi restera la chose la plus importante dans ma vie. Je ne veux te perdre pour rien au monde.. Alors même si cela est un rêve, faites qu'il soit le mieux possible... Je t'aime...


Tomir arrêta et se pencha finalement pour embrasser Chika, sans lui laisser le temps de répondre, il se sentait de plus en plus à l'aise, capable de parler sans bégayer, mais les joues toujours rosies. Il ne savait pas quoi faire de ses désirs et ses sentiments. Etre franc ?... Il allait pas la choquer ?
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MessageSujet: Re: .Evening alone ? [Tomir]   .Evening alone ? [Tomir] EmptyMar 16 Déc - 12:28

[ HRP - Pardon d'avoir mit autant de temps à te répondre. J'espère que tu vas aimer ^^ ]


Alors qu'ils s'échangèrent un nouveau baiser, Tomâ agrippa Chika par la taille et l'a serra contre lui. C'était si bon. Le corps de la jeune fille était bouillant. De tout son être, qui était contre lui, elle ne pu que passer ses mains derrière son dos et le caresser d'un geste passionnel, presque envieux. Un désir presque inconnu s'empara d'elle, mais très vite, avant que tout dérape, Tomâ s'écarta, et Chika lâcha toutes prises.

« Chika... C'est tout nouveau pour moi... Je n'ai jamais...Connu de femme... Avant toi, je n'avais jamais véritablement connu de femme, ne leur avait jamais adressé la parole... C'est si nouveau... » La jeune fille l'écoutait attentivement. Il était drôle de voir qu'elle pouvait garder le silence, voulant s'exprimer autrement que par des mots, tandis que lui, ne pouvait s'empêcher de dévoiler tout ce qu'il ressentait. Du moins, dans ce domaine.

Mais très vite, son attention se reporta sur autre chose. Un poids sur son sein. Choquée, la jeune fille mit tout de même quelques secondes avant de réagir et enfin baisser la tête. Non elle ne rêvait pas. Il avait sa main sur son sein. Avant même qu'elle ne puisse réagir, il retira sa main et se recula d'un bond. « Pa...Pa...Pardon ! Ce n'était pas intentionnel ! ». La nippone, quant à elle, mit son bras au devant de sa poitrine, regardant Tomâ les joues rouges. Plus que gênée. Honteuse.

« Mais ça veut pas dire que j'aime pas! Ni que j'aime ! Mais je suis pas un pervers ! Mais ça ne sous entends pas que tu n'es pas belle ! Hein, hein ? ». Décidément, pour s'enfoncer, il était le roi. Chika ne put que sourire en le voyant se justifier ainsi. Alors, machinalement, elle retira le bras qui cachait sa poitrine. Il pouvait croire qu'elle se moquait de lui, mais ce n'était pas le cas. Loin de là. Et avec sa mine paniquée, la jeune fille n'avait qu'une envie, l'attraper et l'embrasser de milles baisers.

Puis finalement, il sourit aussi. Était-ce donc cette scène qui l'avait fait rire ? Allez savoir ce qu'il avait en tête à ce moment. Elle avait beau le connaître ne serait-ce qu'un peu, elle ne pouvait tout de même pas savoir ce qui se promenait dans son esprit. Bien que parfois, elle aurait bien aimé... Peut-être même que rien ne se serait passé comme cela, si elle avait su.

Un regard. La jeune fille ne détachait pas ses yeux des siens. Oh non, elle en désirait plus. Encore plus. Toujours plus. Et ce regard qu'il lui avait lancé... L'envie de sentir son corps contre lui, la chaleur qu'il pouvait dégager. Le désir de toucher. Comment résister ? Ses jambes tremblaient. Elle tenait à peine debout. Pouvait-elle se reposer sur lui ?

Puis, comme s'il avait entendu son appel, le garçon s'approcha d'elle. Mais au lieu d'agir de façon romantique, et de l'a prendre dans ses bras, comme elle se l'était imaginé, il essuya les quelques larmes qui lui restaient sur sa joue. Elle ne s'était même pas rendu compte qu'elle s'était calmée. Il lui faisait perdre la tête. Complètement. « Je ne veux pas que tu pleures pour moi. Je ne le mérite pas... Tu ne dois pas être triste en ma présence... Je veux te rendre aussi heureuse que possible... Même si cela reste paradoxal avec le fait que ma simple présence te met en danger... »

« En danger ? Le seul danger qu'il peut exister pour moi, c'est si je te perdais... ». Les joues de nouveau rosies par ses propres paroles, Chika se rendit compte qu'elle venait de lui faire une nouvelle déclaration. Dans la famille niaise je voudrais la mère... Décidément, elle était aussi en terrain inconnu. Tout comme lui. Seulement qu'elle n'hésitait plus à s'exprimer. Elle ne voulait plus perdre de temps. C'était une chose encore nouvelle, mais elle voulait plus. Elle le voulait pour l'éternité. C'était pourtant horriblement long, l'éternité.

Comme s'il avait plutôt bien réagit à ses paroles, il déposa ensuite plusieurs baisers le long de ses joues. La jeune fille sentait de nouveau cette chaleur s'emparer d'elle. Encore. Qu'il ne s'arrête pas... De nouveau, comme une réponse, elle agrippa le corps de son amant. L'attirant contre elle. La sensation qu'elle avait ressentit lorsque son corps était contre le sien restait gravé dans sa tête. Le désir s'arrêta lorsqu'il se recula légèrement afin de lui parler.

Cette fois-ci, la jeune fille ne l'écoutait que d'un oreille. Elle était encore dans cet instant où elle sentait ses baisers, la main dans son cou... En réalité, elle n'écoutait que ce qu'elle voulait entendre. La venue de la princesse. Elle ? La nippone était loin d'en être une. Puis une déclaration. On conjugue le verbe aimer. On aime et on déteste. Tellement d'attirances.

Plus important dans sa vie, autant qu'à ses yeux. Elle ressentait la même chose. Tout n'était que quotidien et monotone. Il lui changeait ses habitudes, et elle aimait ça. Il était son héros après tout. Comment avait-elle pu douter ne serait-ce qu'un instant de cela ? Soudain, il se pencha pour l'embrasser de nouveau. Elle l'aida presque, sans se débattre. Son héros...

Si seulement elle pouvait lui dire ce genre de choses. Mais les mots ne pouvaient pas toujours sortir. Trop de fierté. C'était sans doute pour cela qu'elle ne pouvait s'exprimer que par des gestes. Les paroles, on pouvait tous les entendre, alors qu'un petit mouvement insignifiant, on pouvait moins le percevoir. Mais elle savait que Tomâ l'a comprenait. Il comprenait ces signaux.

« Tu es ce que je désirais le plus au monde. J'ai tellement attendu ce moment depuis que l'on s'est rencontré. Je n'y croyais plus vraiment, mais au fond de moi... Je voulais y croire encore. ». Titubant légèrement, la jeune fille se reposa contre lui. « Je t'aime au point d'étouffer Tomâ... ». Elle passa ses bras autour de sa taille, la tête contre son torse, humant son odeur. Il sentait bon.
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MessageSujet: Re: .Evening alone ? [Tomir]   .Evening alone ? [Tomir] EmptyMer 17 Déc - 19:31

« En danger ? Le seul danger qu'il peut exister pour moi, c'est si je te perdais... ».

Chika s'exprimait plus par geste que par paroles, et la moindre miette qui sortait de sa bouche venait se graver dans son coeur. Simple comme bonjour, me direz-vous, de prononcer de tels mots, mais il est bien plus dur de les dire quand on les ressent. Il ressentait en écho l'envie de Chika, mais si il était déjà maladroit par les mots, avec les gestes il risquait carrément de devenir un clown ! Il n'avait jamais connu de corps de femme, il n'avait aucune expérience dans ce domaine - comme l'avait montré la scène précédente.

Baisers, paroles, encore des baisers. Elle semblait profondément touchée par ce qu'il lui disait, il le sentait - comme si elle lui disait les choses à l'oreille. Il avait compris son mode de fonctionnement, et avait appris à lire plus sur son corps que par oreille. Il ressentait une attirance telle pour la jeune femme qu'il se sentait plongé dans un océan dont la morsure glacée semblait déchirer chaque partie de son corps. Serrant Chika contre lui, elle se blottit contre son torse.

« Tu es ce que je désirais le plus au monde. J'ai tellement attendu ce moment depuis que l'on s'est rencontré. Je n'y croyais plus vraiment, mais au fond de moi... Je voulais y croire encore. ». Elle s'arrêta un peu, comme si elle cherchait à s'accrocher, de peur de dire une bêtise. Il resta silencieux, caressant les cheveux si doux de la jeune femme. Il savait qu'elle n'avait pas fini. « Je t'aime au point d'étouffer Tomâ... ».

Diable, l'écho de ses paroles, par cette bouche, par Chika... Son coeur battait déraisonnablement, irrégulièrement. Il se retint de trembler, il se trouvait bête - l'amour rend bête, c'est connu. Se penchant enfin très lentement, il embrassa le front de Chika, écartant ses cheveux, essayant d'effacer de ses lèvres la gêne qu'elle éprouvait à dire ce qu'elle ressentait - la gêne qu'il eut pu ne pas être d'accord, ne pas penser pareil. Hélas -pour elle - il était au diapason d'elle. Ils se ressemblaient et en même temps s'opposaient. Et pourtant, ils étaient réunis là, dans cette pièce. Et ils désiraient chacun la même chose : l'autre, le bonheur de l'autre, à travers soi, à travers eux. Il embrassa les tempes de Chika, sa joue, et finit par les lèvres, les frôlant tout d'abord, puis les embrassant pleinement, descendant sa main dans son cou, zone dangereuse. Serré contre elle, il avait chaud, horriblement chaud. Sa cicatrice tirait un peu, mais rien de bien douloureux : le pire, c'était la chaleur, son sang bouillait comme eau pour le thé, comme de la lave. Une chaleur se diffusait partout en lui. Il recula un peu le visage, posant son front contre celui de sa dulcinée, presque haletant.

"- Chika... Savoir que ce que je ressens est réciproque... A été le plus grand bonheur de ma vie entière. Passé, et future. Le présent avec toi c'est ce que je veux. Je veux embrasser ton passé et faire partie de ton futur. Parce que l'instant présent, je ne le vois plus sans toi... Je t'aime, à un point inconcevable... Je ferais n'importe quoi pour toi... Et quand... Je n'aurais plus ni fierté inutile ni orgueil... Je..."

Il se tut, préférant se taire sur ce dernier point. Ils venaient à peine de s'avouer leur amour mutuel, pas besoin de lui avouer ses plans tout de suite. Il abaissa encore ses mains, légèrement, sur les épaules, timidement. Ses mains rencontraient la peau douce et chaude de Chika, et il sentait le coeur de la jeune fille pulser sous ses doigts . Il émit un rire cristallin, et descendit lentement le long du cou de Chika, y déposant de légers baisers. Elle sentait bon, et sa peau avait un goût salé agréable.Il ferma les yeux quelques secondes.

"- Tu... Tu as chaud."

Une simple constatation - qui était réciproque - il bouillait littéralement. Il n'était pas vêtu de grand chose, sa chemise simple n'était pas polaire pourtant ! Mais il sentait sa peau brûlante. Le désir qu'il ressentait était plus charnel qu'il ne l'aurait voulu - non pas qu'il ne se sentait pas près mais il se sentait trop... timide ? pour faire le premier pas. Et puis, Chika avait peut-être le même désir d'attendre ? Quelque chose lui disait que non, en la voyant réagir à ses baisers, à ses caresses, et ce quelque chose lui soufflait de continuer, que tout s'emballerait petit à petit et qu'il n'aurait pas à penser à ce qu'il fait, que tout lui viendrait naturellement. Il baissa ses mains encore, lentement, et caressa à travers le tissu les épaules de Chika, il frôla timidement et rapidement les seins, fit quelques ronds sur son ventre et finit par glisser ses mains sous le maillot, les posant sur ses hanches.

"- Arrêtes moi si je vais trop loin... Je ne veux pas.... Brusquer les choses...Et puis... Peut-être que tu ne veux pas.... Ou que tu n'es pas prête... "

Il lui donnait une chance de refuser - il ne serait nullement vexé. Il l'embrassa sur le coin des lèvres, souriant doucement. Il avait envie d'elle, tendrement et doucement. Il voulait connaître son corps par coeur, embrasser chaque recoin de son corps, et épouser chaque recoin de son âme. Mais rien ne pressait - ils avaient devant eux l'éternité, non ? Il sourit doucement, à l'idée qu'il avait eu... Madame Shizuka...
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MessageSujet: Re: .Evening alone ? [Tomir]   .Evening alone ? [Tomir] EmptyDim 21 Déc - 23:46

[ HRP - Plutôt court, pardon ]



La Chika d'avant, ou plutôt, la jeune fille qui n'était pas en confiance n'aurait jamais dit ce genre de choses. Pourquoi Tomâ lui faisait tant d'effets ? Chaque secondes passées à ses côtés étaient comme une torture. Le fait de n'en avoir jamais assez. Pas suffisamment. Elle le désirait bien plus qu'un simple jouet qu'un enfant voulait. Elle voulait sentir son corps contre lui, respirer au même rythme que lui, détailler chaque parcelles de son corps, et bien plus encore.

Il déposait des baisers un peu partout. Sur son front, sur ses joues, sur ses lèvres, et puis, dans son cou. Elle haletait. Le désir s'amplifiait. Quelqu'un qu'elle n'arrivait pas à contrôler. Quelque chose qu'elle n'avait pas vraiment connue. Mais devait-elle faire confiance ? Même si les questions se posaient, le doute n'y était plus. Elle était pour lui, à lui, et ce, jusque dans l'éternité.

« Chika... Savoir que ce que je ressens est réciproque... A été le plus grand bonheur de ma vie entière. Passé, et future. Le présent avec toi c'est ce que je veux. Je veux embrasser ton passé et faire partie de ton futur. Parce que l'instant présent, je ne le vois plus sans toi... Je t'aime, à un point inconcevable... Je ferais n'importe quoi pour toi... Et quand... Je n'aurais plus ni fierté inutile ni orgueil... Je... »

Je quoi ? Il s'arrêtait toujours, comme s'il était sur le point de dire la pire des âneries. Pourtant, ce n'était que de la gêne. Elle le ressentait aussi. Et c'était tellement dur d'ouvrir la bouche et de s'apercevoir que rien ne sort. Elle voudrait lui dire tellement de choses, mais bien trop fière. Peut-être même bien plus que lui. Comment lui dire qu'elle l'aimait même plus que lui ?

D'un autre côté, tout était si vain. Ils venaient simplement de s'avouer leurs sentiments, et la température avait déjà augmenté considérablement. Où allaient-ils ? Mais était-ci si important ? Alors qu'ils étaient tous les deux... Il n'y avait plus rien d'autre à quoi s'en tenir. Elle, lui, et le futur qui s'offrait sous leurs yeux.

Il l'embrassait toujours dans son cou. Descendant plus bas, toujours plus bas. Les mains de la jeune fille maintenant sous sa chemise caressait son corps, descendant, et remontant. Se prêtant dans un certain sens au jeu qu'avait crée Tomâ. Mais c'était un jeu bien dangereux. « Tu... Tu as chaud. ». Même pas une question ! Une constatation. Elle avait aussi chaud que lui, et la jeune fille ne tarda pas à lui faire remarquer, dans un murmure, envieuse. « Toi aussi... ».

Elle nichait sa tête contre son torse, de par sa taille bien plus imposante qu'elle. Déboutonnant un à un les boutons de sa chemise, mais de manière plutôt lente. Non pas la peur... Le désir de faire attendre. Et dire qu'elle ne répondait même plus d'elle, ses gestes étaient si instinctif. Mais elle en avait envie. Une terrible envie de lui. Comme par une réponse, il fit de même en glissant ses mains sous le maillot de la jeune fille. En passant bien évidemment sur les pauvres formes qu'elle pouvait avoir. Mais soudain, rappel à la réalité « Arrêtes moi si je vais trop loin... Je ne veux pas.... Brusquer les choses...Et puis... Peut-être que tu ne veux pas.... Ou que tu n'es pas prête... »

Que répondre ? C'était bien trop embarrassant de comprendre qu'ils étaient entrain de s'allumer mutuellement, vulgairement parlant. Que faire alors ? La température était tombée d'un coup, du moins, en ce qui concernait la jeune fille. Mais pourtant, le désir était toujours là. La tête toujours posée contre lui, la jeune fille laissa passer quelques secondes. Puis, lentement, elle continua de déboutonner le reste de sa chemise, jusqu'à l'ôter. Elle releva alors la tête vers Tomâ, un sourire malicieux et coquin sur les lèvres. Elle ne pouvait pas répondre. Mais il savait ce qu'elle pensait de toute manière.
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MessageSujet: Re: .Evening alone ? [Tomir]   .Evening alone ? [Tomir] EmptyMar 23 Déc - 20:03

« Toi aussi... »

Le murmure avait été presque fiévreux. Tomâ eut des frissons, en sentant l'haleine brûlante sur sa peau de la même température. Oui, effectivement, il avait chaud, très chaud. Mais ce n'était pas une raison pour se dévêtir - si ? Il sentit les doigts de Chika courir le long de son torse, retirant un à un les boutons de sa chemise. Il n'osait pas lui retirer ses mains - il n'en avait pas envie, et puis il n'était pas si pudique que ça. Quoique... L'idée de se retrouver torse nu ne lavait pas effrayé auparavant, qu'elle voit son torse pâle zébré de cicatrices ne l'avait ps dégoûté, mais il avait à présent peur de sa réaction. Si elle ne le trouvait pas aussi beau qu'elle semblait se l'imaginer ?

Mais trop fier pour la laisser faire, il laissa ses propres mains glisser sous le tissu qui recouvrait par de biens beaux égards - égards trop prudes et devenus superflus- le corps de Chika. Du bout des doigts, il frôla sa peau bouillante et douce, et il se retint de la plaquer plus fort contre lui, de peur que cet instant ne soit qu'un rêve épais comme du brouillard, qui s'en irait comme limbes de fumées au réveil brutal.

Tomir chuchota, doucement, dans le creux du cou de Chika. Il n'obtint aucune réponse - apparemment, ses paroles avaient coupés court à la tiédeur de l'instant, mais peu lui importait. Dans un moment de fièvre, on pouvait faire des choses qu'on regrettait après. Il savait ce qu'il en coûtait d'avoir ce genre de regrets. Elle ne lui répondit pas, mais son sourire et ses yeux parlèrent pour elle. Tomâ se sentit fondre devant le regard et le sourire coquins et malicieux. Il avait à peine réalisé qu'il était à présent torse nu face à elle, collé contre le corps de Chika qui possédait encore quelques couches superficielles de vêtements. Répondant à un besoin primaire et bestial, il embrassa Chika plus fort encore qu'auparavant, et la pressa contre son torse, glissant ses mains sur les hanches nues de la jeune femme.

Dans son esprit, une question plus pragmatique était née : comment retirer le tee-shirt de la jeune femme sans : 1°) passer pour un pervers et 2°) cesser leurs baisers ? Rah, fichues techniques à la con... Il glissa ses mains plus haut encore, relevant le tee-shirt en découvrant le ventre de Chika. Puis, il finit par faire passer son maillot par dessus tête, un peu plus tendu qu'auparavant. Il posa le tee-shirt précautionneusement sur un meuble alentour - il ne sut pas dire exactement quoi, car ses yeux sombres brillaient à présent d'une lueur non plus amusée mais désireuse. Il observait Chika, sans mot dire, une boule dans le ventre. Elle n'était plus belle, non, elle semblait resplendir, avec sa peau si douce, et son air mutin...

"- Chika... Mon Dieu..."


Il avait prononcé le blasphème en français - ce qui l'étonna. Il avait appris ça il y avait quelques années, dans la rue, et voilà qu'il ressortait ça. Il savait parler plusieurs langues, mais habituellement, il ne les parlait pas - ou du moins peu. Mais là n'était pas la question. Il s'approcha de Chika, plus sûr de lui qu'il ne l'avait été jusque là, et la coinca dos contre un mur, une main sur le coude la jeune fille, l'autre sur son côté droit. Il déposa un simple et chaste baiser dans le creux de son cou, essayant de respirer convenablement. Il monta ses mains, emprisonna les poignets de la jeune fille dans sa main droite, fermement sans lui faire de mal, puis en continuant son petit jeu, abaissa lentement son autre main, frôlant la peau des bras, de l'épaule, du sein, suivant la courbe du corps de Chika. Ses lèvres firent le tour du cou, de l'épaule droite. Tomâ se sentait mû par un désir inconcevable, il n'avait jamais ressenti un tel besoin. Fermant les yeux, il déposa un dernier baiser sur les lèvres de Chika puis, presque timidement, glissa sa main libre sous la prison de dentelle, pour aller caresser une peau plus douce, satinée, et plus sensible. Il se forçait à respirer doucement, attentif aux réactions de la princesse captive de ses mains.
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