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 Darkness in my mind.

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Darkness in my mind. Empty
MessageSujet: Darkness in my mind.   Darkness in my mind. EmptySam 31 Jan - 15:09

Noir, il faisait noir. Illusion ou réalité ? Comme un esprit qui broie du noir, la vue se brouille, les idées s'entrechoquent et font couler le sang à flots. Le choc des bouts de verre s'écrasant péniblement sur le sol retentit entre les parois plâtreuses de la chambre sale. Ses doigts ont lâché. Une odeur d'alcool flottait dans l'air, mêlé à un nuage de fumée désagréable qui semblait encrasser avec grâce les murs d'un blanc pâteux des plus désagréables à voir. L'atmosphère en était si dégelasse qu'elle en donnait envie de creuser un trou dedans pour respirer convenablement. L'alcool et la nicotine ne sont pas à proprement dit des choses que Shin ne peut supporter, loin de là. Mais le contexte faisait qu'à ce moment même, c'était presque le cas. C'est perdu entre deux mondes parallèles, entre la réalité suffocante, et la mort artificielle, cet immondice de volupté, que Shin commençait à émergé de cet impression d'étouffement que lui apportait le sommeil, mêlé à certaines .. choses. Les plaisirs charnels n'avait pas eut raison de lui cette nuit, et c'est seul, perdu dans cet océan d'immondices souillés de rancœur qu'il avait finit par tombé dans les bras de Morphée qui semblait s'être simplement déplacée pour le plaisir de le torturer toute la nuit. Tandis que l’absurde odeur s’emparait de ses bronches déjà abimés par la nicotine, lui, semblait se torturer l’esprit. Réveil douloureux. Sa moelle épinière de réagissait pas, les nerfs moteur semblait complètement déconnectés, l’information qui refusait totalement de faire son putain de boulot. « Ouvrir paupière », ce n’est pas étonnement compliqué, un geste des plus naturels qui était devenu un vrai fardeau , les infimes beau de tissus de chair qui lui servaient de paupières semblaient s'être intelligemment scellés avec de la colle. Le dos de sa main droite vint se poser doucement sur les paupières engourdies du jeune homme. La surface douce et glaciale commençait à apaiser la douleur. Le manque de fatigue flagrant s’était abattu sur lui comme un coup de massue mortel. Son corps maigre qui manquait autant de protéines que je vitamines semblait quand à lui des plus fragiles, presque décharné, la peau sur les os, d’une blancheur maladive à en faire peur. Épuisé il était, oui et c’en était plus que flagrant. La colle semblait s’être dissoute durant une éternité, emportant avec un une infime partie de douleur. Shin persista et finit par soulever une paupière avec difficulté avant de la refermer aussitôt. Enfer. Les deux paupières s’ouvrirent simultanément de manière pénible pestant contre le peu de lumière qui avait pénétré les volets mal fermés. Un pied gauche s’aventura à toucher le sol miné de cadavres alcooliques et tabagiques, suivit de près de son acolyte pied droit. Ne faisant pas particulièrement attention à éviter les bout de verres qui brillaient sous le fuseau de lumière qui brisait l’obscurité.
Shin s’avança vers la fenêtre, embrouillé par l’atmosphère étrange. Les battants couinent, le vent s’engouffre péniblement, le froid baffe ses joues blanches, la lumière pénètre timidement jusqu'à ouverture totale des volets. Et l’obscurité n’est plus. Dissoute, ramenée en enfer. Nobu, à moitié mort sur le lit, pestait contre lui, pour l’ouverture des fenêtres.. Mais lui manquait de suffoquer ici bas. Immondices. Un soupir las s’échappa de ses fines lèvres au gout de nicotine. Shootant dans quelques canettes, écrasant quelques cartes mortes entassées par là, ses pas le mènent doucement jusqu’à la cabine de douche. Surement son cerveau avait-il comprit qu’il n’avait pas le courage d’enjamber la baignoire pour manquer de s’y noyer. Sa main lance de robinet d’eau bouillante de manière automatique. La peau d’un blanc parfait vire vers le rouge au contact des goutes brulantes, pour le simple plaisir des yeux. Couleur autant subtile que parfaite. Le corps frêle du jeune homme s’adossa péniblement à la paroi trempée. Les bras attirés par le sol semblaient engourdis, refusant de se lever plus haut que ses épaules. Tant pis pour la toilette, il était propre de toute façon... à l’extérieur. C’était ses bronches qu’il aurait du laver pour le moment. Il coupa dubitativement l’eau et se sécha rapidement. Un pantalon bondage à motif cossais, une chemise blanche déboutonnée vers le haut, et il enfila son briquet autour du cou, même si finalement, il s’était dis qu’il n’allait pas fumer aujourd’hui. Il saisit délicatement chacun de ses piercings, se les ancrant dans la peau un par un, jusqu'à dernier. Il finit par attraper son écharpe rayée noir et blanc, qu’il enroula autour de son cou de manière détachée. Ses pas se faisaient lourds, la porte claque dans un son creux désagréable. La température digne d'un matin d'automne ne semble pas le déranger, mais plutôt le soulager. Ses bronches respirent de nouveau. Renaissance.
S’engouffrant la tête dans son écharpe, le vent avait décidé de lui refaire une coupe. Ses rocking horse l’amenèrent jusqu’à un bar pas très loin. Façade blanche, gueules déprimées, gens aisés. Il passa la porte d’un pas indéterminé, le gérant leva la tête de sa vaisselle. Shin s’installa au plus profond du fauteuil d’un vieux rouge en face d’une petite table dans un coin. Il se fit servir un chocolat chaud, pour une fois, rien d’ alcoolisé. Il attrapa son portable pour l’éteindre. Coupé du monde, seul. Besoin de réfléchir flagrant. Ceci fait il le laissa se noyer au fin fond de sa poche tandis qu’il commençait son chocolat par petites gorgées.
Le vent s’écrase sèchement sur sa figure. La chaleur du chocolat chaud ne lui avait pas tenue longtemps au corps. Le jeune homme avançait aveuglement dans les rues de Tokyo. Quelques passants bousculés, quelques réprimandes inaudibles. Et lui, s’avançait seul vers l’extérieur de la ville, loin de ce brouhaha permanent résultant de la présence humaine.
Baie de Tokyo. Voilà une vaste étendue verte qui s’offrait gentiment à lui. Il pénétra humblement la tranquillité des berges du fleuve Tama. Quelques buildings en background rappelaient néanmoins que l’humain n’était pas loin. Fesses contre l’herbe, genoux repliés en direction du torse, coudes posés dessus. Il était resté presque immobile des minutes durant, la tête enfouie entre ses genoux, encerclée d’un bras. Il aurait voulu figer le temps et ne plus bouger pour une éternité, et pourtant, ça n’étais pas des circonstances des plus agréables en temps normaux, mais à ce moment là il pouvait affirmer que si. Ca allait mieux. Shin croisa ses bras derrière la tête en se laissant tomber en arrière. Le vent faisait voler ses cheveux et sa fine chemise. Ah s’il aurait était possible de planter des cerisiers ici, l’endroit n’en serait que plus formidable encore.
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